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Le Mal de Rimbaud (analyse littéraire)

Publié le 05/06/2012

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rimbaud

 

Au 19e siècle, on voit apparaître trois formes de poésie: le romantisme qui fait appel aux émotions, le réalisme qui touche l'observation et le symbolisme qui est un mouvement littéraire artistique qui prône les sensations. Dans le symbolisme, il existe deux vagues. Celle dont nous allons s'attarder comprend quatre poètes maudits. Ceux-ci utilisent des sujets «tabous« comme l'alcool, la drogue, la prostitution etc. Rimbaud, l'un d'eux à écrit plusieurs œuvres dont Poésie dans lequel exprime ses sentiments par rapport à la société. Je vais analyser le sonnet «Le Mal« en résumant ce texte pour expliquer plus précisément chacune de ses strophes, puis expliquer le sens du thème à l'aide d'une figure de style.

rimbaud

« Ce qui est de la deuxième strophe, la guerre se poursuit, le nombres de morts s'accumulent, laissés au sol par qui la nature , un entourage sacré pour Arthur, est prise sanglante.

La nature est un entourage paisible qui fut gâchée par ses hommes et Rimbaud nous partage sa tristesse et sa douleur envers les soldats.

Il parle de l'été, sous-entendu pour sa lumière et de l'herbe qui est couleur verte .

La nature est un endroit sacré :«Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant [...] -Pauvres morts! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie.» (V.2 et 3 de la strophe 2.) On y retrouve des allitérations: broie, joie, toi et fumant, saintement.

La troisiè me strophe fait appel à la religion.

Dieu qui fit désintéressé par cette folie, regarde le tout se passer , riant et insensible à la guerre, s'endort dans sa richesse :«Il est un Dieu, qui rit au nappes damassées [...] Qui dans le bercement des hosannah s'e ndort.» Dans cette strophe, on nous do nne une impression d'une grande richesse que l'église possède en mentionnant «nappes damassées», «à l'encens», «aux grands calices d'or».

On y retrouve aussi des allitérations: damassées, l'encens, calices, bercement e t hosannah.

Pour finir, dans la quatrième strophe, les mères de ses soldats, envoyés à la guerre qui ne sont malheureusement pas revenus vifs, pris dans leur mal, se rendent à l'église pour faire leurs deuil en laissant un sou et c'est à se moment que Dieu s'éve ille, car il reçoit de l'argent :«Et se réveille, quand des mères [...] pleurant [...] lui donnent un gros sou [...]» V1, 2 et 3 de la quatrième strophe.

Rimbaud utilise la phrase «Sous leur vieux bonnet noir» pour sous -entendre le deuil, et la couleur noir pour l'enfer.

Il y a encore une fois des allitérations: ramassées, angoisse, sous et sou et noir et mouchoir.. »

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