Le miroir et le pouvoir du signe - Rousseau in Confessions
Publié le 26/10/2013
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D'un geste Rousseau exprime son amour: «Je me jetai à genoux à l'entrée de la chambre en tendant les bras d'un mouvement passionné, bien sûr qu'elle ne pouvait m'entendre, ne pensant pas qu'elle pût me voir: mais il y avait à la cheminée une glace qui me trahit « (p.111 ). Ainsi débusqué par le reflet du miroir, Rousseau se sent coupable. À son émoi répond celui de la jeune femme. « Le miroir qui a compromis le plaisir de l'adoration solitaire devient l'intercesseur d'une rencontre miraculeuse«, observe Jean Starobinski en s'interrogeant sur la parfaite complicité que traduit le silence de Madame Basile.
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