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Le père Goriot, extrait p. 44-45 : «  Vers la fin de la troisième année ... » à « ... son défaut d'intelligence ».

Publié le 16/06/2012

Extrait du document

b) Un homme victime de moqueries    Le père Goriot est aussi victime de moqueries, de jeunes étudiants en Médecine le déclarent « atteint de crétinisme « l.843. A la pension, on prend son silence et son repli sur lui-même pour « un engourdissement sénile dû à son défaut d'intelligence « l.853-854. Ils s'acharnent sur lui, le vieillard a longtemps été « houspillé «.    Le champ lexical du sarcasme est d'ailleurs présent : «  raillerie « l.845, « plaisanteries « l.851 et insiste sur l'ironie tout comme les expressions : «  Eh ! Bien, elles ne viennent donc plus vous voir, vos filles? « l. 845-846 et «  Ah ! Ah ! Vous les voyez encore quelques fois « « Bravo, père Goriot! «. Les autres croient toujours qu'il entretient des femmes et il est la risée de la pension.    c)Un vieillard abattu    Face à l'ensemble de ces médisances et de ses moqueries, le père Goriot ne semble même pas avoir la force de se défendre. Il est abattu, lassé. Il se contente de tressaillir lorsque madame Vauquer lui parle de ses filles. Il lui répond d'une « voix émue « puis se replonge dans « un état méditatif « afin d'oublier la dureté de la réalité et des gens qui l'entourent. 

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