Le pharmacien Homais dans Madame Bovary de Flaubert
Publié le 15/01/2020
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Homais ne cesse de se réclamer de Voltaire et des philosophes du xviiie siècle. La Science est son domaine et le Progrès son idéal. Son vocabulaire est truffé jusqu’à l’excès et jusqu’au ridicule de mots savants, techniques ou latins. Quand il mesure la température extérieure en hiver, il la donne en degrés Celsius puis Fahrenheit (2° partie, II, p. 137). « Qu’a donc notre intéressant stré-phopode ? » (2a partie, XI, p. 251) demande-t-il quand le malheureux Hippolyte se tord de douleurs. Homais ne peut s’exprimer sans jargonner? L’arrière-boutique où ses produits sont rangés s’appelle pompeusement « laboratoire » (2e partie, I, p. 128). Homais veut donner de lui l’image d’un savant dévoué au bien de ses concitoyens et de l’humanité.-
Une caricature de scientifique
C’est en réalité un être médiocre et borné? Son savoir relève plus.del’art oratoire que de la recherche ou de la pratique expérimentale ? Ses diagnostics et suggestions terrifient. N’attribue-t-il pas la syncope d’Emma à une ingestion d’abricots? Et de citer parmi d’autres causes possibles d’évanouissement « l’odeur de la corne brûlée, du pain tendre » (2° partie, XIII, p. 285) !
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