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LE PIED DE MOMIE COMPRÉHENSION - Contes Fantastiques de Théophile Gautier

Publié le 12/06/2015

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9. Le récit est essentiellement onirique et l'insistance du conteur à affir­mer qu'il s'agit d'un rêve nuit au fantastique. Le conte n'est pas crédible, malgré la petite figurine laissée sur le bureau par Hermonthis, preuve de son passage. Mais Omphale paraît plus crédible, peut-être justement parce que cette preuve n'est pas fournie.

 

10.     L'animation du pied est fantastique (animation d'un objet) : le pied sautait et courait çà et là comme s'il eût été poussé par des ressorts d'acier. De même, est fantastique la scène où Hermonthis chausse son pied : elle prit son pied 1..1 comme une femme qui va mettre son brodequin, et l'ajus­ta à sa jambe avec beaucoup d'adresse.

La description du marchand, caricature plus que portrait, est tradition­nelle ; il a un type oriental ou juif, on insiste sur sa calvitie, ses petits yeux jaunes, son nez, et surtout sur ses mains, des pinces de homard, promptes à saisir les objets et, sans doute, l'argent. Les comparaisons sont déprécia­tives : crâne 1..1 poli comme un genou, deux petits yeux jaunes qui trem­blotaient dans leur orbite comme deux louis d'or sur du vif-argent, ses mains 1,..1 pleines de nerfs en saillies comme les cordes d'un manche à vio­lon, onglées de griffes semblables à celles qui terminent les ailes membra­neuses des chauves-souris, plus fermes que des tenailles d'acier ou des pinces de homard.

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« CONTES FANTASTIQUES 7.

Quelques lignes seulement décrivent ce long voyage avec une fluidité et une aisance tout oniriques.

On remarquera les allitérations en f et en 1 notamment : Nous filâmes pendant quelque temps avec la rapidité de la .flèche dans un milieu fluide et grisâtre.

8.

L'auteur n'est pas dupe de ses propos : il semble se dédoubler et juger ses actions, sa conduite, ses paroles.

En voici trois exemples : -heureusement que cette nuit-là je savais le cophte en perfection.

Cette évidence si opportune n'étonne pas le narrateur ; -je débitai ce discours d'un ton régence et troubadour qui dut surprendre la belle Égyptienne : anachronismes ; -j'endossai une robe de chambre à grands ramages, qui me donnait un air très pharaonesque ; je chaussai à la hâte des babouches turques : exo­ tisme facile.

LE FANTASTIQUE 9.

Le récit est essentiellement onirique et l'insistance du conteur à affir­ mer qu'il s'agit d'un rêve nuit au fantastique.

Le conte n'est pas crédible, malgré la petite figurine laissée sur le bureau par Hermonthis, preuve de son passage.

Mais Omphale paraît plus crédible, peut-être justement parce que cette preuve n'est pas fournie.

10.

L'animation du pied est fantastique (animation d'un objet) le pied sautait et courait çà et là comme s'il eût été poussé par des ressorts d'acier.

De même, est fantastique la scène où Hermon this chausse son pied : elle prit son pied[.

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.} comme une femme qui va mettre son brodequin, et l'ajus­ ta à sa jambe avec beaucoup d'adresse.

RECHERCHES Le C.D.I de l'établissement sera mis à contribution.

-Les dieux égyptiens : dans la foule des dieux égyptiens, on notera Osiris, dieu du Nil et des Morts, son épouse Isis (ciel et lune), Râ, dieu­ soleil, Horus, dieu-faucon, Anubis, dieu-chacal, Thot, dieu-ibis.

-Les rites funéraires : les corps étaient embaumés.

L'embaumeur retirait la cervelle, les intestins, remplissait le ventre de myrrhe et de cannelle, et laissait le corps dans du natron pendant soixante-dix jours.

Le corps des­ séché était entouré de bandelettes et mis dans un sarcophage de bois, souvent décoré de dessins aux couleurs vives, puis placé dans des tom­ beaux.

-Les grands pharaons : Chéops, deuxième roi de la IVe dynastie (2551- 2528 av.

J.-C.) ; Chéphren, quatrième pharaon de la IVe dynastie ; le Grand Sphynx aurait été sculpté à son image (2520-2494 av.

J.-C.).

Les pyramides étaient les tombeaux des pharaons.

Celle de Chéops mesu­ rait 143 m, celle de Chéphren 136 m.

Quatre pharaons de la XVIIIe dynas­ tie portent le nom d'Aménophis ou Amenhotep (de 1527 à 1347 av.

J.-C.).

26. »

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