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Le recours à des récits imagés paraît-il une argumentation efficace ?

Publié le 12/01/2013

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Meme si le lecteur reconnaît la morale de l’apologue, cela ne changera pas vraiment le cours de sa vie. De plus, au XVIIème et XVIIIème siècle, la censure oblige les auteurs à argumenter de manière implicite, ce qui rend d’autant plus difficile la compréhension du lecteur. Par exemple, bien que Jean de La Fontaine ait dénoncer à traversses fables et de manière implicite la vie de la cour du roi, la société de Louis XIV a quand même continué d’exister. Même si la Fable a pour but de faire réflechir, le lecteur peut avoir des difficultés de compréhension. Selon l’époque, la langue peut être considérée comme ardue, ou bien le lecteur peut mal interpréter le texte, par exemple s’il n’en comprend pas l’ironie. Le lecteur ne peut pas comprendre le vrai message de l’auteur.

« étranger aux rites des gens de la Cour. L’apologue constitue une forme d’argumentation efficace : il éveille la réflexion en divertissant.

Justement par sa forme simple, agréable à lire, le lecteur entre plus facilement dans le texte. Toutefois, l’auteur doit être conscient que l’utilisation de récits imagés entraîne une portée limitée. Les apologues, et les fables en particulier sont des récits simplistes qui peuvent être considérés comme puérils.

Ils peuvent être ignoré par les « adultes ».

L’aspect imaginaire, fantastique de la fable est une forme ludique destinée en partie aux enfants, et la morale peut donc ne pas être prise au sérieux.

Les « adultes » liront plus naturellement des ouvrages avec une argumentation directe, qui a le mérite d’afficher sa visée dans la mesure où elle déroule un discours rigoureux, composé, organisé, cohérent et logique.

Un exemple connu est Les Essais de Michel de Montaigne.

Dans son texte « Des Cannibales », Montaigne donne sa reflexion sur la notion de « sauvage ».

Grâce à un plan élaboré, il va faire succèder ses arguments de manière claire et précise.

Le lecteur ne peut pas s’éloigner de la conclusion de Montaigne sur la critique de la civilisation. Meme si le lecteur reconnaît la morale de l’apologue, cela ne changera pas vraiment le cours de sa vie.

De plus, au XVIIème et XVIIIème sciècle, la censure oblige les auteurs à argumenter de manière implicite, ce qui rend d’autant plus difficile la compréhension du lecteur.

Par exemple, bien que Jean de La Fontaine ait dénoncer à traversses fables et de manière implicite la vie de la cour du roi, la société de Louis XIV a quand même continué d’exister. Même si la Fable a pour but de faire réflechir, le lecteur peut avoir des difficultés de compréhension. Selon l’époque, la langue peut être considérée comme ardue, ou bien le lecteur peut mal interpréter le texte, par exemple s’il n’en comprend pas l’ironie.

Le lecteur ne peut pas comprendre le vrai message de l’auteur. Ainsi, dans l'argumentation indirecte, il est parfois difficile de saisir l'expression ou le cheminement d'une pensée, à cause de la difficulté du texte, de la mauvaise compréhension de la part du lecteur, ou de la censure. Les auteurs se sont souvent sentis « investis » d’une mission, celle d’éclairer le peuple et de dénoncer ce qui leur paraissait injuste.

Traditionnellement, l’argumentation trouve son lieu d’expression dans les genres soi-disant « sérieux » comme l’essai par exemple, qui évoque les questions directement, les abordent avec méthode, à force de paragraphe argumenté mais qui sont finalement assez compliqué pour le lecteur. Le recours aux récits imagés constitue donc une forme d’argumentation efficace : il peut favoriser la réflexion personnelle du destinataire tout en le divertissant.

Les récits séduisent souvent le lecteur par la forme brève du texte, qui est agréable à lire. Cette forme en apparence simple ets bien plus subtile qu’elle pourrait le paraître.Elle fait appel à la reflexion du lecteur et à son intelligence.

Ainsi, sans lire de phrases longues, de développements compliqués, mais de manière imagée, le lecteur s’instruit et réfléchit. Le recours à des récits imagés paraît-il une argumentation éfficace ? I.

L’argumentation indirecte fait son effet sur le lecteur A.

Des récits imagés grand public B.

Une remise en cause de la société (le message de l’auteur) C.

La démarche personnelle du lecteur. »

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