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Le rôle de Circé dans l'oeuvre d'Homère

Publié le 03/10/2011

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 L’histoire de Circé :

Circé, en grec Kirke qui signifie faucon, est la fille d’Hélios et de l’océanide Persée. Elle habitait l’île d’Aéa qui se situe vers l’Occident, près des côtes tyrrhéniennes et était considérée comme une magicienne ; elle était donc dotée de pouvoirs extraordinaires : capable alors de faire descendre du ciel les étoiles, elle excellait également dans la préparation des philtres de poisons et de breuvages de toutes sortes, propres à transformer les êtres humains en animaux.  Selon le poète Denys de Milet, elle essaya sur son époux, le roi des Sarmates, sont sort maléfique et l’empoisonna. Détestée par ses sujets elle dut s’enfuir sur le char de son père

« 2 I. Obstacle par son personnage de femme fatale et adjuvant par son côté de salvatrice Personnage ambivalent dans sa façon d’être, elle est toute aussi ambivalente pour son utilité dans l’histoire. 1.

Obstacle La rencontre avec Circée est une rencontre initiatique.

A son habitude, la déesse ne laisse pas derrière elle seulement du bien ou du mal, mais un peu des deux ; Elle est donc à la fois obstacle et adjuvant dans le périple d’Ulysse.

En effet, elle est d’abord responsable du « jour fatal » chant X, page 168, vers 288 ou d’une « mort fatale » d’Ulysse et de ses compagnons chant XII, page 202, vers 157 .

Elle retarde le voyage d’Ulysse qui, généreux, ne veut pas laisser ses compagnons sous formes de porcs ni les abandonner, il est donc obligé d’aller dans la demeure de la déesse pour les retrouver et les sauver chant X, page 167, vers 271-273 .

Peu de temps après, il cède aux délices de l’amour restant ainsi plusieurs jours sur l’île chant X, page 172, vers 467-468 .

C’est pourtant grâce à Circé que l’histoire continue car elle donne à Ulysse les moyens de rentrer chez lui en évitant les colères des Dieux grâce aux conseilles de la déesse chant X, page 173 vers 501- 540. 2.

Adjuvant Circée se présente alors pour Ulysse et sa troupe comme un véritable phare, les guidant.

Elle indique la voix à suivre, le chemin à prendre, en évitant les pièges des Dieux et des morts chez Hadès chant XII, page 198 vers 21-27. Elle lui explique aussi le sacrifice à réaliser pour sortir indemne du royaume des enfers.

Elle promet donc son aide à Ulysse en lui disant, je cite « ne t’inquiète donc pas d’un pilote pour te guider » chant X, page 173 vers 504. Ulysse reconnait même lors de son récit à Alcinoos qu’il a été instruit par la déesse et qu’ils longèrent les eaux de l’océan jusqu’à l’endroit désigné par Circé. II. Circé, maléfique ou pacifique ? 1. Maléfique On prête à Circé différentes figures, toutes deux ambivalentes et décrites par Ulysse chant X, page 166, vers 228 .

La première froide, maléfique, semble ne rien présager de bon pour Ulysse et ses compagnons.

En effet, elle est définie comme une « sorcière » chant X, page 167 vers 276 , Circé tremblant un peu, « touche de sa baguette » chant X, page 168 vers 293. Elle est celle qui a apprivoisé les loups et les lions autour de son palais avec la magie, puis celle qui a transformé 21 compagnons d’Ulysse en porcs, ce qui est dénoncé comme une « embûche » à plusieurs reprises chant X, vers 232/258 ou comme un « crime » chant X page 169 vers 317. Il ne faut pas non plus oublier que c’est Circé qui a transformé Scylla en monstre.

Les mots « philtres » chant X, page 171, vers 394, « sortilèges » chant X,. »

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