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LE ROMAN AU XIXe SIÈCLE

Publié le 10/12/2011

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Le roman historique. - A l'exemple et sous l'influence de Walter Scott, c'est de l'histoire tout d'abord que nos romanciers ont tiré leurs sujets; mais leurs restaurations fantaisistes du passé sont loin de satisfaire un lecteur qui n'est pas seulement curieux du récit dramatique. A. de Vigny a voulu ressusciter l'époque de Louis Xlll dans Cinq-Mars (1826); il a échoué : Louis XIII, Richelieu, le P. Joseph y sont très inexactement peints et dénaturés à plaisir. La valeur historique de ce roman vaut celle de Marion Delorme de Victor Hugo ; au reste, les scènes pittoresques n'y manquent pas.

L'extraordinaire développement qu'a pris le roman au XIXe siècle, la variété des formes d'art qu'il a revêtues et la gravité des questions de tout ordre auxquelles il a touché demanderaient un long examen ; en suivant l'ordre des temps, on marquera ·seulement ici les oeuvres principales de cette immense production romanesque, avec les traits généraux qui les ca-ractérisent au double point de vue littéraire et moral.

« occasion de la Saint-Barthélemy pour déclamer contre les catholiques.

Victor Hugo donna en 1831 Notre-Dame de Paris.

Le romantisme y triomphe avec sa passion pour l'ar­ chitecture gothique, son culte pour l'antithèse et le grotesque et son ignorance psychologique qui rem­ place les sentiments par les instincts.

On ne nie pas que l'évocation du Paris du xv• siècle n'y prête à des tableaux saisissants, ni que l'auteur n'ait analys é sa­ vamment les beautés architecturales de Notre-Dame; mais il a banni Dieu du sanctuaire et ill' a profané en y introduisant le fatalisme, la débauche et l'assassinat.

-Les Misérables (1862) sont une épopée touffue où il y a un peu de tout : de l'histoire, des descriptions de Paris, des théories humanitaires, de belles pages sur la charité évangélique d'un évêque, l'utilité des cou­ vents et la réhabilitation des coupables, puis des diva­ gations révolutionnaires et antireligieuses : c' est la confusion même.

L'auteur le plus populaire de romans historiques fut, à cette époque, Alexandre Dumas père (1802- 1870).

Il est sorti de la « maison Dumas et O• » 180 volumes où l'histoire est travestie, où la fertilité des inventions romanesques est prodigieuse, où l'entrain et la bonhomie du conteur captivent l'attention de l'esprit le plus rebelle aux invraisemblances colos­ sales du récit.

Mais le roman historique de Dumas appartient-il à la littérature •? Le roman idéaliste et .sentimental : Geor­ ge Sand (1804-1876 ) 2 • - Le roman historique 1.

Prin cipaux romans d'Alexandre Dumas : Monle-Cfrlsto, Les Trois Mousque­ taire~, Le Vicomte de Bragelonne, Le Ohevalter de Mal&on-~ouge, La Dame de Montaoreau, etc.

2.

~n o;:.rai uom était M'"• Dudevant, née Lucile-Aurore Dupin.

Elle des­ oendait, par sa grand'mère, du maréchal de Saxe.

Elevée par elle à Nohant, dans le Berry, elle grandit dans l'incrédulité, subit, de seize à dix-huit an•, nue aérieu se influence chrétienne an couvent des Anglaises (Paris), épousa en 18 23 M.

Dudevant, personnage très vulgaire, s'en sépara en 1831, et se mlt à écrire pour ;vivre.

A ce moment, elle n'était déjà plus chrétienne ni de fol, ni de pratique, ni de· conduite.

Après avoir vécu à Paris dans la société des gens de lettres jusqu'en 1848, elle se retira dans sa terre de Nohant où elie mourut le 8 juin 1876.. »

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