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Le savetier et le financier

Publié le 06/10/2013

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Le Savetier et le Financier Introduction : La Fontaine a essayé de nombreux genres littéraires comme les contes en vers, mais aussi la comédie et les récits poétiques. Cependant ce sont les fables qui l'on rendu célèbre. Le poète écrit « une comédie à cent actes divers «, qui lui permettent de décrire la nature humaine à travers des récits concis et variés. La fable : « Le Savetier et le Financier « tiré du livre huit, de 1678 pose le problème de l'argent et du bonheur : sont-ils compatibles ? En tant que moraliste La Fontaine constate souvent que les hommes placent le bonheur la ou il n'est pas. Ce court apologue doit faire réfléchir le lecteur à la notion de bonheur. Comment par un récit plaisant, le fabuliste propose t-il une morale du bonheur ? Nous verrons d'abord en quoi la fable est un récit plaisant puis ensuite qu'elle est la portée morale de la fable. I/ Un récit plaisant 1. Des personnages contrastés Tout d'abord, le titre met en place 2 types de métiers qui renvoient à des classes sociales opposées : le riche qui est le financier et le pauvre qui est le savetier. a) Le Savetier On note également les caractères : le savetier, comme le montre le vers 1 « Un savetier chantait du matin jusqu'au soir «, est un être heureux de vivre. De plus cela est confirmé par un champ lexical de la joie « chantait « vers 1, « chanteur « vers 15, «  en chantant « vers 9, « merveilles « vers 2 et 3, « rieur « vers 7, « Plus content « vers 4, « gaillard « vers 18. Par ailleurs, il est insouciant, naturel et naïf à partir de la ligne 18 jusqu'à la ligne 22 : « ce n'est point ma manière/ De compter de la sorte ; et je n'entasse guère/ Un jour sur l'autre : il suffit qu'à la fin/ J'attrape le bout de l'année:/ Chaque jour amène son pain. « Pour accompagner cette insouciance du perso...

« Outre cette ingratitude, il y a le calcul, « que gagnez-vous par an », « que gagnez-vous par jour », ces questionnements indiscret on pour but d’évaluer le savetier, et de retrouver le sommeil.

« ces cent écus » vers 32 sont une somme calculée pour embêtée le savetier sans dépenser trop d’argent.

Il va lui empoisonner la vie.

De plus il lui conseille de les garder afin qu’il prolonge de lui-même ses ennuies.

Il souhaite garder le savetier inquiet le plus longtemps possible, il est donc un personnage antipathique. La fontaine suggéré pour c’est deux personnages, un rapport de cause à effet, une richesse malheureuse et préoccupante face à une pauvreté insouciante et joyeuse. 2.

Un récit varié Comme dans tous les classiques, La Fontaine veut divertir et amuser son lecteur.

Il est d’ailleurs le premier à en profiter. a) Le récit Il est en particulier important du vers 1 au vers 14.

Il présente des personnages avec des rimes plates qui permettent de présenter de manière neutre ces personnages.

Au vers 8, 9, 10 il emploie des imparfaits d’habitudes, de répétition.

Avec les rimes plates, il y a l’impression de monotonie.

A la ligne 34 « Le savetier crut voir tout l’argent que le terre … », cette fin de récit est un sommaire, qui va servir à accélérer le récit avec des passés simples : « crut », « gagna »… (avance rapide du récit) et des présents de narration « retourne », « sert » (rendre plus vivant).

Un enchaînement d’octosyllabe qui témoigne de la rapidité des vers. b) Le dialogue Un dialogue très expressif qui caractérise les personnages avec beaucoup de rimes croisés : du vers 20 jusqu'au vers 31.

Ceux-ci marquent l’insouciance du savetier. Il y a beaucoup de discours direct sauf un peu de discours indirect libre à la fin de la fable.

Ce dernier permet de voir à travers les yeux du savetier. c) Une petite comédie La fable obéit à un schéma narratif très précis qui commence par une situation initial précise.

Celle-ci passe par la présentation des personnages.

Ensuite du vers 14 au vers 31, il y a l’élément déclencheur : le dialogue et la proposition de lui donner l’argent.

Là-dessus La Fontaine enchaîne sur une péripétie du vers 34 à 45, il s’agit de la fuite du bonheur.

Et enfin la résolution apparaît au vers 45-49 : le savetier décide de rendre l’argent. Cependant il n’y a de situation finale, cette dernière est sous entendu : on revient à la situation initiale.

Il n’y a pas non plus de morale.

La sagesse populaire et le bon sens servent de conclusion.

Donc nous dirons que cet apologue diverti le lecteur par des procédés comiques, un registre didactique, un registre d’enseignement. II/ Le portrait morale de la fable 1.

Des personnages porteur de malheur Des personnages simples et identifiables par les valeurs qu’ils représentent. Tout d’abord, l’argent qui intéresse le Financier, car il est omniprésent dans la société et qu’il influence l’homme en permanence.

Au vers 5 « tout cousu d’or », au vers 12 « vendre », au vers 16 « gagnez-vous », au vers 25 « nos gains », « compter » « n’entasse » au vers 19, au vers 27 « on nous ruine » et au vers 32 « cent écus ». Ensuite, l’insouciance de savetier avec les enjambements des vers 18-19 « ce n’est point ma manière / De compter de la sorte », au vers 19-20 « Je n’entasse guère / Un jour sur l’autre », des vers 20-21 « il suffit qu’à la fin / J’attrape le bout de l’année ».

De plus l’enjambement du vers 37 « dans sa cave il enserre / l’argent et sa joie à la fois ».

Il s’agit d’une figue de style appelé zogma avec une opposition de l’argent qui est concret et la joie qui est abstraite (c’est quand un verbe dépend de deux mots disparate en fonction de COD).

Cette figure de style résume l’entré du Savetier dans le monde des soucis. 2.

Le renversement des valeurs. »

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