Le savetier et le financier
Publié le 06/10/2013
Extrait du document
«
Outre cette ingratitude, il y a le calcul, « que gagnez-vous par an », « que gagnez-vous par jour », ces questionnements
indiscret on pour but d’évaluer le savetier, et de retrouver le sommeil.
« ces cent écus » vers 32 sont une somme calculée
pour embêtée le savetier sans dépenser trop d’argent.
Il va lui empoisonner la vie.
De plus il lui conseille de les garder
afin qu’il prolonge de lui-même ses ennuies.
Il souhaite garder le savetier inquiet le plus longtemps possible, il est donc
un personnage antipathique.
La fontaine suggéré pour c’est deux personnages, un rapport de cause à effet, une richesse malheureuse et préoccupante
face à une pauvreté insouciante et joyeuse.
2.
Un récit varié
Comme dans tous les classiques, La Fontaine veut divertir et amuser son lecteur.
Il est d’ailleurs le premier à en profiter.
a) Le récit
Il est en particulier important du vers 1 au vers 14.
Il présente des personnages avec des rimes plates qui permettent de
présenter de manière neutre ces personnages.
Au vers 8, 9, 10 il emploie des imparfaits d’habitudes, de répétition.
Avec
les rimes plates, il y a l’impression de monotonie.
A la ligne 34 « Le savetier crut voir tout l’argent que le terre … »,
cette fin de récit est un sommaire, qui va servir à accélérer le récit avec des passés simples : « crut », « gagna »…
(avance rapide du récit) et des présents de narration « retourne », « sert » (rendre plus vivant).
Un enchaînement
d’octosyllabe qui témoigne de la rapidité des vers.
b) Le dialogue
Un dialogue très expressif qui caractérise les personnages avec beaucoup de rimes croisés : du vers 20 jusqu'au vers 31.
Ceux-ci marquent l’insouciance du savetier.
Il y a beaucoup de discours direct sauf un peu de discours indirect libre à la fin de la fable.
Ce dernier permet de voir à
travers les yeux du savetier.
c) Une petite comédie
La fable obéit à un schéma narratif très précis qui commence par une situation initial précise.
Celle-ci passe par la
présentation des personnages.
Ensuite du vers 14 au vers 31, il y a l’élément déclencheur : le dialogue et la proposition
de lui donner l’argent.
Là-dessus La Fontaine enchaîne sur une péripétie du vers 34 à 45, il s’agit de la fuite du bonheur.
Et enfin la résolution apparaît au vers 45-49 : le savetier décide de rendre l’argent.
Cependant il n’y a de situation finale, cette dernière est sous entendu : on revient à la situation initiale.
Il n’y a pas non
plus de morale.
La sagesse populaire et le bon sens servent de conclusion.
Donc nous dirons que cet apologue diverti le
lecteur par des procédés comiques, un registre didactique, un registre d’enseignement.
II/ Le portrait morale de la fable
1.
Des personnages porteur de malheur
Des personnages simples et identifiables par les valeurs qu’ils représentent.
Tout d’abord, l’argent qui intéresse le Financier, car il est omniprésent dans la société et qu’il influence l’homme en
permanence.
Au vers 5 « tout cousu d’or », au vers 12 « vendre », au vers 16 « gagnez-vous », au vers 25 « nos gains »,
« compter » « n’entasse » au vers 19, au vers 27 « on nous ruine » et au vers 32 « cent écus ».
Ensuite, l’insouciance de savetier avec les enjambements des vers 18-19 « ce n’est point ma manière / De compter de la
sorte », au vers 19-20 « Je n’entasse guère / Un jour sur l’autre », des vers 20-21 « il suffit qu’à la fin / J’attrape le bout
de l’année ».
De plus l’enjambement du vers 37 « dans sa cave il enserre / l’argent et sa joie à la fois ».
Il s’agit d’une
figue de style appelé zogma avec une opposition de l’argent qui est concret et la joie qui est abstraite (c’est quand un
verbe dépend de deux mots disparate en fonction de COD).
Cette figure de style résume l’entré du Savetier dans le
monde des soucis.
2.
Le renversement des valeurs.
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