Le sens de la fête est-il perdu ?
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
I. Définir la fête
— la célébration = participation de caractère collectif.
— solennité et ouverture vers le sacré : idée d'une perpétuation d'un cycle, d'un événement fondateur — souvent pour marquer la fin d'un cycle et le début d'un autre (potlatch - 14 juillet)
Liens utiles
- Le sens de la fête serait-il perdu ?
- Marthe Robert écrit dans La Vérité littéraire : « On ne peut pas lire n'importe quoi n'importe quand et n'importe où... Dans les Ardennes où je voyais toute la journée défiler sous mes fenêtres les ouvrières et ouvriers fondeurs estropiés, je n'ai pas pu lire les quelques tomes de Proust que j'avais emportés. En face de ces visages aux yeux criblés de limaille de fer... toute la Recherche du temps perdu n'était plus que de la littérature au sens péjoratif que le peuple a créé... »
- L'homme a-t-il perdu le sens du sacré ?
- Roland Barthes a écrite dans cet essai : «Texte veut dire Tissu ; mais alors que jusqu’ici on a toujours pris ce tissu pour un produit, un voile tout fait, derrière lequel se tient, plus ou moins caché, le sens (la vérité), nous accentuons maintenant, dans le tissu, l’idée générative que le texte se fait, se travaille à travers un entrelacs perpétuel ; perdu dans ce tissu--cette texture--le sujet s’y défait, telle une araignée qui se dissoudrait elle-même dans les sécrétions constructi
- Marcel Proust écrit dans A la recherche du temps perdu : « Des ailes, un autre appareil respiratoire, et qui nous permissent de traverser l'immensité, ne nous serviraient à rien, car si nous allions dans Mars et dans Vénus en gardant les mêmes sens, ils revêtiraient du même aspect que les choses de la Terre tout ce que nous pourrions voir. Le seul véritable voyage, le seul bain de Jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux, de voir l'uni