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LE SPECTACLE HORRIBLE DE LA GUERRE

Publié le 14/03/2020

Extrait du document

• L'horreur de la destruction et de la violence

Les différents extraits utilisent des termes très voisins pour exprimer cette caractéristique de la guerre. On pourrait rassembler les multiples composantes d'un très vaste champ lexical de la destruction en regroupant les verbes, les termes qui désignent les armes et ceux qui désignent les combattants. Voltaire précise les actions (« renversèrent », « mourir », « éventrées », « coupés ») et donne les chiffres (« six mille », « neuf à dix mille », « trente mille ») d'une macabre comptabilité. Maupassant (Texte 5) énumère longuement ce que font les hommes dans la guerre (« piller », « brûler », « ruiner », « se ruer »...). Hugo (Texte 3) fait observer le mouvement d'alternance qui jette les cuirassiers sur les carrés anglais, inlassablement, et la manière dont ils sont reçus, et déchirés, par les baïonnettes. Barbusse (Texte 6) s’attarde sur l'image pitoyable des blessés qu'on ne peut relever, sur les hommes réduits à l'état de pantins ou d’automates. Maupassant montre à quel point ils ne sont plus des hommes. Dans le texte 5, les comparaisons soulignent la bestialité des combattants dont les caractéristiques humaines sont niées (« ne penser à rien, ne rien étudier, ne rien apprendre (...] pourrir de saleté, coucher dans la fange, vivre comme des brutes... »). Avec une grande violence de ton, Céline (Texte 7) compare les soldats à des chiens, en les présentant comme plus « enragés » et plus « vicieux »,

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