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Le style de Zola

Publié le 22/02/2012

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Nous formulons ici quelques remarques touchant au style de Zola, dont le but est d'attirer votre attention sur ce qui est le plus significatif de l'écriture de cet auteur. 1. Le narrateur Chez Zola, il s'efface très souvent derrière le personnage ou un groupe de personnages. Ainsi est-ce la voix du peuple que l'on entend. Vous vérifierez ce jugement en étudiant le vocabulaire et les types de discours. Les trois types de discours - discours direct, discours indirect introduit, discours indirect libre - se mêlent chez Zola au récit. Nous vous rappelons que le discours direct (paroles exactes du personnage) et le récit (seule voix du narrateur) sont à l'opposé l'un de l'autre. Entre les deux vous placerez, plus près du narrateur, le discours indirect introduit (proposition subordonnée c.o.d. d'un verbe du récit) et, plus près du personnage le discours indirect libre (proposition indépendante seulement annoncée dans le récit).
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« des villes où l'on couchait, déballant leurs provisions, leurs paniers de vin, leur vaisselle d'argent, devant les soldats dénués de tout, faisant flamber les cuisines, lorsque les pauvres bougres se serraient le ventre ." 2.

les figures de rhétorique Une autre caractéristique du style de Zola, c'est l'abondance, la variété des figures de rhétorique et le caractère récurrent de certaines constructions. Les figures de rhétorique A.

la métaphore Dans Germinal partie I, ch I : "un cri de famine qui roulait..." - "dans le ciel mort..." - partie IV, ch 7 : "une armée poussait..." partie VII, ch 1 : "pour écouter pleuvoir les décombres". Dans La Faute de l'abbé Mouret ch 15 : "un tabernacle de silence" ch 10 : "Des boutons d'or avaient une gaieté de grelots de cuivre poli...". B.

la métaphore filée Dans Au Bonheur des Dames ch 10 : "Et, à terre, s'entassaient seize millions de marchandises, une mer montante qui avait fini par submerger les tables et les comptoirs.

Les commis, noyés jusqu'aux épaules, commençaient à replacer chaque article." Dans La faute de l'abbé Mouret ch 9 : "Entre eux, les arbres se prêtaient des étais naturels, n'étaient plus que des piliers tordus soutenant une voûte de feuilles qui se creusait en longues galeries, s'élançait brusquement en halles légères, s'aplatissait presque au ras du sol en soupentes effondrées...

- Des cerisiers bâtissaient des villes entières, des maisons à plusieurs étages, jetant des escaliers, établissant des planchers de branches larges à y loger dix familles." Dans Son Excellence Eugène Rougon ch 4 : "Les costumes, le satin, la soie, le velours, avaient des reflets d'un éclat sombre, comme près de s'enflammer.

Des rangs entiers, tout d'un coup, prenaient feu.

L'église profonde se chauffait d'un luxe inouï de fournaise..." C.

la personnification Dans La Débâcle 2e partie ch 7 : "Ah ! le bois scélérat, la forêt massacrée, qui, au milieu du sanglot des arbres expirants, s'emplissait peu à peu de la détresse hurlante des blessés !" Dans La faute de l'abbé Mouret ch 9 : "Et il y avait des abricotiers patriarches, qui portaient gaillardement leur grand âge,. »

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