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Le Théâtre Doit-Il Nécessairement Exprimer Une Forme De Révolte ?

Publié le 10/02/2013

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Cependant, la littérature ne doit pas nécessairement

être sous forme de révolte, bien que cela apporte de nombreux avantages, car cela empêche le lecteur

d’avoir sa propre opinion sur le sujet et de comprendre les notions les plus importantes présentes dans

l’ouvrage, aveuglé par la révolte et le point de vue formulé tout au long du récit. Elle empêche l’ouverture

sur d’autres idées, l’ouvrage consacré qu’à une idée fixe que le lecteur se sent obligé de partager. La

littérature sous forme de révolte empêche le lecteur d’avoir un avis personnel sur le sujet débattu, se

laissant écraser par les idées que veut faire passer l’écrivain. En effet, dans Encyclopédie, article

« Misérable «, Diderot et D’Alembert définisse la notion de misérable, en accentuant le fait que le

despotisme et la superstition sont des facteurs de la présence de tant de misérables sur terre.

« vérité à l’auteur, en étant le plus convaincant et le plus réaliste possible.

En effet, Albert Camus montre dans son article apparu dans Combat l’effet que va avoir la bombe atomique sur la planète prochainement «il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif et l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques », ce qui va avoir pour effet de faire réagir le lecteur qui se sentira menacer.

Paul Valéry va lui aussi faire réagir le lecteur, en présentant ironiquement le bilan de la première guerre mondiale « nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles ».

Il a aussi expliqué implicitement que dans toute l’histoire de l’humanité, des civilisations ont toujours disparues « toute la terre apparente est faite de cendres » et que nos civilisations présentes étaient en danger.

Le lecteur se sent aussi menacer, et la révolte de l’auteur contre la guerre est adhérer par le lecteur.

Dernièrement, les adieux du vieillard dans le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot fait prendre conscience au lecteur la condition humaine, et la population telle qu’elle est vue d’un œil étranger.

Le lecteur se remettre donc en question, pour enfin adhérer à la vision de Diderot.

En conclusion, la littérature sous forme de révolte permet de transmettre ses idées au lecteur, permet de lui faire prendre conscience de la situation et de le faire réagir en le choquant.

Cependant, la littérature ne doit pas nécessairement être sous forme de révolte, bien que cela apporte de nombreux avantages, car cela empêche le lecteur d’avoir sa propre opinion sur le sujet et de comprendre les notions les plus importantes présentes dans l’ouvrage, aveuglé par la révolte et le point de vue formulé tout au long du récit.

Elle empêche l’ouverture sur d’autres idées, l’ouvrage consacré qu’à une idée fixe que le lecteur se sent obligé de partager.

La littérature sous forme de révolte empêche le lecteur d’avoir un avis personnel sur le sujet débattu, se laissant écraser par les idées que veut faire passer l’écrivain.

En effet, dans Encyclopédie, article « Misérable », Diderot et D’Alembert définisse la notion de misérable, en accentuant le fait que le despotisme et la superstition sont des facteurs de la présence de tant de misérables sur terre.

En donnant une définition personnelle mais qui est déclarée dans un ouvrage qui est à la portée de tous, les écrivains empêchent les lecteurs d’avoir tout autre notion du mot « misérable », bien que les écrivains eux même ne soient pas neutres, en sous entendant que c’est la société qui créée des misérables.

De plus, Victor Hugo, à travers Discours à l’Assemblée montre la misère du peuple, et oblige le lecteur à croire son point de vue à lui, en utilisant des ordres « figurez -vous tout cela et si vous vous récriez, et si vous doutez, et si vous niez ».

En prononçant ce discours devant toute une assemblée, le lecteur se dira que ce point de vue est juste, étant approuvé par une foule.

Albert Camus fait de même avec son article paru dans Combat.

En le présentant publiquement, les lecteurs penseront que pour apparaître dans un journal, les paroles doivent être juste, et auront alors une nouvelle opinion sur le sujet de la bombe atomique et de la civilisation mécanique, perdant leurs opinions d’auparavant – s’ils en avaient un -.

Mais l’écrivain peut aussi faire croire son point de vue au lecteur autrement.

En effet, l’écrivain peut faire adhérer le lecteur à son point de vue en le faisant se reconnaître dans un personnage.

C’est ce que fait Voltaire en utilisant le personnage de Candide dans Candide pour montrer la scène.

Le lecteur, voyant tout au travers du personnage, ressent la même chose que lui, sans émettre son propre opinion sur la question.

Toutefois, la perte d’opinion n’est pas le seul inconvénient d’une littérature sous forme de révolte.

La révolte sous forme littéraire empêche le lecteur d’être subjectif et de se baser sur sa propre réflexion, et restera appuyer sur les idées reçues par l’écrivain.

Quand un auteur rédige un ouvrage et se révolte à travers celui-ci, il pense avoir raison, et pense que son point de vue est le plus juste.

Cette même pensée que le lecteur aura sur un sujet se dissipera en lisant un ouvrage consacré à ce sujet, en prenant part aux réflexions de l’écrivain, et en abandonnant son ancien point de vue, sans se baser auparavant sur ses propres réflexions.

C’est. »

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