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Le Ventre de Paris - Description de la charcuterie et portrait de la propriètaire

Publié le 20/05/2013

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LE VENTRE DE PARIS Description de la charcuterie et portrait de la propriètaire            INTRODUCTION              Emile Zola est le chef de file du naturalisme, un mouvement principalement issu du réalisme qui a vu le jour en France dans les années 1850, qui consiste à exposer et décrire les choses et les individus de la manière la plus précise et fidèle à la réalité. Selon Zola «  Le naturalisme est la formule de la science moderne appliquée à la littérature «. Les conceptions de Zola étaient inspirées de la Théorie de la dégénérescence.          "Le Ventre de Paris", publié en 1873, appartient à la série Rougon-Macquart qui permet à Zola de mettre en pratique les théories naturalistes et de montrer l'influence qu'exercent l'hérédité et le mileu sur les hommes.           Dans l'extrait, nous retrouvons Lisa Quenu , fille d'Antoine Macquart et épouse de Quenu. Elle et son mari sont charcutiers et peuvent manger à leur faim. Florent, qui est le frère de Quenu, a été arrêté par erreur lors du coup d'état de décembre 1851.          &nbs...

«            La charcutière est observée par Florent, foyer de la perception, par une focalisation interne.

Florent est d'abord "étonné de la trouver si belle".

Il est indiqué qu'il "ne savait pas regarder les femmes", il porte donc un regard neuf sur elle.

Il en fait un portrait élogieux, annonçant d'emblée "la belle Lisa".

Il admire sa "fraîcheur superbe", sa blancheur, et son corps duquel le champ lexical est omniprésent .

Mais, Florent est "intimidé à mesure qu'il la regardait, inquiété par cette carrure correcte".

Lisa lui inspire peu à peu la peur, la crainte.          Lui, qui est maigre et affamé, se retrouve face à cette femme parfaite, qui est le symbole de la réussite sociale.

Il la voit ressembler "à un ventre", à une "reine empâtée".          De plus, elle se démultiplie, et Florent est pris dans un jeu de miroirs dans lequel Lisa apparait partout.

Il joue avec ses reflets, il la regarde "de dos, de face, de côté; même au plafond" et même " la tête en bas,",  il "se pla(ît) à un de ses profils".     b)    tableau très ordonné            Lisa est tout d'abord décrite au milieu des plats, puis dans les glaces.

Les plats sont énumérés et décrits de manière réaliste, avec le champ lexical de la nourriture.

Le pluriel et l'énumération donnent une impression d'abondance des plats.

Ils sont ronds ( la tête de cochon ", " une large bande ", " des plats ronds et ovales ") et graisseux ( la tête de cochon ", " une large bande ", " des plats ronds et ovales ").          Puis, le portrait de Lisa dans les miroirs est décrit dans la continuité des plats.

La présence de la charcuterie autour y est parfois rappelée ("il se plut surtout à un de ses profils, qu'il avait dans une glace, à côté de lui, entre deux moitiés de porcs", "Tout le long des marbres et des glaces, accrochés aux barres à dents de loup, des porcs et des bandes de lard à piquer pendaient; et le profil de Lisa, (...) au milieu de ce lard et de ces chairs crues.")          Les marques locatives intègrent Lisa dans le décor : Elle est "au-dessus" des viandes.

Elles sont "devant elle" ; "à droite et à gauche" ; " tout près d'elle, sous sa main" .

Lisa est omniprésente dans l'espace à travers le. »

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