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Lecture analytique, le renard et le bouc, la fontaine

Publié le 06/10/2018

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lecture

- les vers 22 et 23 : le vocabulaire religieux et l’antiphrase traduisent le ton solennel du renard et son ironie : il se moque du bouc.

 

- les vers 24 à 30 : le « sermon » du renard

 

le vocabulaire religieux « si le ciel t’eût » et le vers 25 traduisent une ironie moqueuse et cruelle, d’autant qu’au vers 30 (formule

 

légère et indéfinie), c’est la vie du bouc qui est en jeu.

 

Les nouveaux conseils donnés au vers 28 sur un mode impératif confinent au cynisme.

 

B- L’infériorité du bouc : crédulité, sottise, ridicule

 

- vers 2 : cette antiphrase avec la tournure superlative connote le cocufiage car les cornes sont le symbole de la tromperie.

 

Dès le début, le bouc est mis en situation d’infériorité.

 

- vers 3 : métaphore de la crédulité, de l’aveuglement.

 

- vers 13 : il s’agit là d’un jeu de mot (sur ta crédulité, à tes dépens) = en m’appuyant sur ta crédulité.

 

- vers 17 à 20 : cette réplique du bouc avec son vocabulaire laudatif et

 

l’admiration paradoxale exprimée confirment la sottise de l’animal et son incapacité d’envisager les conséquences.

 

Le bouc fait rire par sa crédulité (la dupe remercie le dupeur) et atténue la pitié que le lecteur pourrait éprouver envers lui.

 

Au vers 17 « par ma barbe » : cette tournure surprenante confirme également le ridicule du bouc.

lecture

« explicite déjà la morale. ..Vers 31 : Morale très brève. - De plus, au sein même des péripéties, on retrouve des étapes bien définies : ..Vers 6 à 8 : communauté d’intérêts dans la soif, marquée par des références collectives : vers 5 (les), vers 7 (tous deux), vers 8 (nous). ..Vers 9 résumé saisissant de la situation ..Vers 10 à 16 : rupture = séparation d’intérêt, le bouc est manipulé par le renard. ..Vers 17 à 20 : réplique du bouc qui rend compte de sa sottise et de sa crédulité. ..Vers 21 à 23 : le dénouement approche, le présent de narration annonce le coup de théâtre. La Fontaine nous rend complice de la farce en nous interpellant au vers 22 « vous ». B - La concision du récit : Le récit est bref, avec une description minimaliste, notamment dans la situation initiale : vers 2, portrait bref et moqueur du bouc vers 4, « maître en fait de tromperie » qui va droit à l’essentiel Dès le début et en permanence, le renard est mis en situation de supériorité : il est le manipulateur et a toujours l’initiative (il est toujours sujet dans ses interventions : d’abord ‘nous’ jusqu’au vers 8 puis ‘je’). II- DES ANIMAUX PERSONNIFIÉS A - La supériorité du renard : lucidité, ironie et cruauté - dès le début : vers 1 (capitaine) et vers 2 (maître) ces titres honorifiques mettent le renard en supériorité. - la seule qualification du vers 4 « maître en fait de tromperie » traduit la fourberie légendaire de l’animal et justifie le choix du renard. - l’emploi des verbes d’obligation évite les atermoiements et confirme la supériorité.. »

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