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Les animaux malades de la peste La Fontaine (commentaire complet)

Publié le 04/09/2012

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fontaine

Le renard lui aussi est connu du lecteur ; dans le bestiaire le renard reprend la ruse, la flatterie. Il parle en 2ème comme étant peut être le 2ème personnage du royaume ; son discours est également rapporté. Le renard parle franchement et ne prend aucune précaution, par des flatteries directes, il disculpe le roi et le rétablit dans sa place de bon roi. Son vocabulaire est choisi, il parle de scrupule et de délicatesse, et il utilise les répétitions. Le renard est artificieux. Le renard parle avec vivacité vers 36 « Eh bien… « et il efface le péché en une phrase. Il fait les questions et les réponses de façon très affirmative. En disant cela il montre le mépris du peuple representé par les moutons et l’insulte de « canaille «, « sotte espèce «. Le bas peuple est fait pour être dévoré et il renverse la situation en disant que le roi leur a fait de l’honneur. Pour le berger il trouve un moyen d’innocenté le roi, en faisant la satire des hommes, les proies des bêtes sauvages et que les hommes s’imaginent avoir un pouvoir sur les animaux. Les hommes se servent des moutons, il rétablit donc la justice.

fontaine

« Le discours direct est accordé à l’âne pour comparer la naïveté du perso et le comique de situation.Vers 49, la tournure de l’âne est vieillote, ridicule, il est ringard « J’ai souvenance… » ce qui lui donne un caractère charmant mais naïve.Le discours direct permet de le comparer avec le lion.

L’âne fait comme le lion, il avoue ses fautes et les empire.Vers 50, l’âne avoue avoir volé des moines, circonstances aggravantes.

Au vers 51, il accumule les raisons et au 52 egalement.

L’occasion fait le Laron ; l’herbetendre reprend la gourmandise, un péché et le diable reprend le mal ; il acédé à la tentation.

L’âne repousse à la fin de la phrase l’avare du délitLa révélation est comique ; car en plus il en a mangé si peu « la largeur de la langue » ce qui fait rire le lecteur.

Le passé simple donne un autre air vieillot.

Au vers 54il imite le lion (v 27) il insiste sur ses tords.

L’âne joue le jeu comme il a cru en voyant faire le lion.Au vers 55, à ces mots l’âne est désigné comme victime par l’assemblé, l’assemblé reconnaît « l’imbécile ».La fontaine dévalorise l’âne « bourdet » qui insiste sur le caractère sot.

L’assemblé tout entière a reconnu le coupable animal. 5) CCL de la fableLe loup intervient ; tel que l’on connaît d’après le bestiaire, le loup se pique de justice.

Le loup est connu pour sa cruauté.

Ici il essai démontrer la justice de lasentence.

D’où le verbe « prouva ».

Le sort de l’âne est d’être dévoré (v 22), c-a-d un sacrifice à la divinité.

La désignation de l’âne se fait par un discours indirectelibre, se sont des connotations très péjoratives.

« Pelé et galeux » sont familier.

Au vers 59, le narrateur juge de « peccadille », il reprend l’idée mais l’atténue ce quifait un contraste avec « cas pendable » à chaque bout du vers.

Par ce procédé, La fontaine s’indigne, se désolidarise du mouvement de l’assemblé.

Les exclamationsqui suivent sont aussi du discours indirecte libre.

Le 2ème hémistiche du vers 62 est narratif, c’est un euphémisme.

Il signifie on le pendit.

Cet euphémisme renforcel’horreur.

L’ironie de La fontaine est de l’humour naïve. 6) La moraleLa morale tombe brutalement La fontaine livre une affirmation décisive, sans réplique, il affirme la loi de la société en utilisant le futur qui marque comme uneprophétie illéductable.Pour souligné son idée il utilise des antithèses au vers 63 ; « puissant »et « misérable » s’opposent et au vers 64 « blanc et noir » ; se contraste : deux couleurssymbolique blanc : innocenter et noir : culpabilité.

La fontaine nous implique pour nous effrayé ; il utilise le « vous » qui s’adresse au lecteur.

Les jugements de courssont les jugements de justice mais peut être aussi celle du roi.On s’aperçoit qu’à la fin de la fable la peste a été oubliée car la fable a pris son vrai sens qui est de montrer la comédie de l’injustice et du pouvoir.

La fontaine nousfait passer de l’horreur de la peste à une injustice bien plus profonde causé cette fois-ci par les hommes ; au point de se demander si ce mal des hommes ce n’est pas« les péchés » du vers 17 qui entraîne la vrai peste et malheureusement on ne peut espéré qu’il cesse. CCL : On voit à travers cette fable, l’art varié du fabuliste qui donne la caractère plaisant.

Il varie les genres : poésie, humour noir, ironie, les discours, les langages(lion, renard…), les vers (octosyllabes, 3 syllabes…).

Il manie l’humour, le comique et l’ironie.

La fable est à la fois cruel mais on ne peut pas s’empêcher de rire.Le lecteur apprécie les liens tissés entre les fables par le retour des animaux qui reviennent.

On admire la complexité de la fable, mais aussi la construction (on passed’une histoire de peste à une histoire de sentence).Comme tout apologue, la fable nous instruit en nous montrant la satire du pouvoir, en nous montrant que les forts sont solidaires et se soutiennent et en nous montrantque les faibles sont codamner d’avance.Lorsque dans une fable de La fontaine un faible est sur le chemin d’un fort alors il disparaît, c’est une morale très pessimiste. Vocabulaire :Satire : L’objet de la satire est de ridiculiser son sujet (des individus, des organisations, des États…), souvent dans l'intention de provoquer ou prévenir unchangement.Périphrase : Figure dans laquelle on substitue au terme propre et unique (mot usuel ou nom propre) une expression imagée ou descriptive qui le définit ou l'évoque.Euphémisme : Figure de pensée par laquelle on adoucit ou atténue une idée dont l'expression directe aurait quelque chose de brutal, de déplaisant.Allégorie : Mode d'expression consistant à représenter une idée abstraite, une notion morale par une image ou un récit où souvent (mais non obligatoirement) leséléments représentants correspondent trait pour trait aux éléments de l'idée représentée.Litote : Figure de rhétorique consistant à dire moins pour laisser entendre beaucoup plus qu'il n'est dit.Auteur : La Fontaine (1621-1695)C’est à Château-Thierry, auprès d’un père maître des Eaux et Forêts, que Jean de La Fontaine passe son enfance.

Il reprend le charge paternelle, mais se sent plutôtattiré par l’écriture.

En 1657, il fait la connaissance du surintendant des Finances Fouquet , qui devient son protecteur.

Il lui restera fidèle malgré son arrestation,implorant vianement la clémence du roi dans l’élégie Aux nymphes de Vaux.

La Fontaine se consacre désormais à la littérature avec des contes et Nouvelles(1665)-souvent silencieux- puis des Fables, au succès immédiat et durable(1668-1694).Reçu chez Mme de La Sablière, il y rencontre Racine,Boileau et Perrault.

La mortédifiante de sa protectrice précède sa conversion ; il finit sa vie dans la pitié, traduisant des hymnes et des psaumes.. »

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