COMMENTAIRE: LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE - Fables VII, 1 de La Fontaine
Publié le 03/07/2012
Extrait du document
1. La nécessité de se protéger La Fontaine a choisi des animaux parfaitement reconnaissables (Le lion est le Roi, les moutons sont le peuple, le Renard et les autres sont des courtisans, le Loup est une astuce administrative...) afin de pouvoir critiquer les hommes et leurs mœurs sans être soumis à la censure. La morale est explicite (v. 63-64) : "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir." Le narrateur s'adresse au lecteur ("vous") par un futur de vérité générale, identique au présent de vérité générale. La Fontaine précise qu'il ne s'agit pas des jugements en général, mais bien de ceux de la cour ("les jugements de cour") : il ne s'agit pas d'une satire de la justice, mais d'une mise en garde sur le fonctionnement de la Cour. Le Roi est acquitté de l'injustice : on remarque que La Fontaine a pris soin de ne pas mêler le Roi à cette injustice, ce n’est pas le Lion qui condamne, mais la Cour.
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loup) au style indirect libre, il montre une fausse indignation du conseil, le narrateur n'est pas dupe, le lecteur non plus (accord).
Conclusion
Dans la fable "Les Animaux malade de la Peste", La Fontaine met en place des personnages types qui correspondent chacun à des individus ou des groupes sociaux.Ces personnages sont ancrés dans la réalité de son temps mais leurs attitudes restent universelles.
Le dénouement est triste.
Il permet d’insister sur l’hypocrisie et surune justice contrôlée par les puissants..
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