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Les diaboliques - A un Dinée d'Athée

Publié le 08/01/2013

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Bergeault Antoine Bloc 9 Remplacer Pudica par Rosalba Culture et société Commentaire Les Diabloliques:A un dînée d'Athées Place du narrateur. Le choix de traiter longuement la question 1 est personnel, il me permet de saisir plus en profondeur les éléments du commentaire, si bien que certains passages du commentaire peuvent directement provenir de cette question. Le narrateur est un narrateur personnage qui raconte autour d'une table une action qu'il a presque vécue, caché dans un placard, où se dévoile un désir omniscient décelable par des figures rhétoriques qui théâtralisent son discours pour donner son effet, mais qui laisse place à un certain ridicule du fait des formes trop hyperboliques employées. Dès la première ligne, les guillemets rappellent que le récit est raconté au repas par le narrateur, qui réintroduit l'action et la centralise autour de lui, tout en marquant la distance temporelle, et par là-même la distance qui existe entre le narrateur non omniscient Menilgrand qui rapporte une scène vécue, et son désir de la faire vivre en totalité à travers ses paroles. Le narrateur est donc double, appartenant à une double temporalité, introduite dans une mise en abîme de l'énonciation et du souvenir personnel: en se souvenant il redevient aussi celui qu'il l'était, mais en même temps se remet en scène, alors qu'il était dans un placard. L'éloquence crée par le discours rejoint l'intensité violente de la scène vécue. Ainsi, il marque avec force dès le début de l'extrait le souvenir que lui renvoie Rosalba, c'est une menteuse ("Elle mentait", phrase courte et tranchante, sans détour, une phrase de conviction, où le narrateur se veut omniscient). Et c'est ici à son mari qu'elle ment en premier, en lui faisant croire qu'elle ne l'a pas aimée lui, mais qu'elle a aimé un homme qui est le père de leur enfant. Mais l'unité frappante de cette phrase qui introduit l'extrait va prendre le rôle d'un titre, un indice de référence dans l'extrait. "Elle n'avait jamais aimé un autre homme." nous allons le découvrir plus tard, lorsqu'elle annonce le nom de son ancien amant, notre narrateur, que c'est à lui-même qu'elle a menti pour l'enfant, et que donc nous ne pouvons réellement savoir auquel des deux elle a menti et où se situe la vérité; dès lors,le narrateur ne peut plus affirmer avec précision quand elle ment, et donc ne peut plus affirmer si lui-même dit la vérité. Le lexique violent du combat ("coup","poignard","dagua","larda","hacha","enfonça","couteau", "coeur") rejoint le style syntaxique dans ce premier paragraphe. Le mensonge qu'elle brandit comme une arme va frapper littéralement le texte. Ainsi, cette violence d'abord verbale se traduit par une accumulation couplée par des assonances du son "a" ("et elle l'en dagua, elle l'en larda, elle l'en hacha, (...), elle lui enfonça"). Aussi, la répétition du pronom sujet renforce la position dominatrice de Pudica. Le paragraphe joue de l'ambigüité entre mensonge et vérité, en finissant par "son dernier aveu dans le coeur", qui rappelle la première phrase du texte. Le seul et premier aveu dont elle semble capable est donc mortel. Le narrateur voit donc cette femme comme une amante fatale et menteuse. Premier discours direct rapporté, ou "devine" prononcé par Pudica relance le thème du mensonge et de la vérité autour de sa figure, tout en montrant qu'elle domine la scène, c'est elle qui incite les hommes à se questionner, c'est elle qui connait les réponses. "Elle mentait probablement encore, mais je n'en étais pas sûr", un deuxième paragraphe qui commence comme le premier, mais dont la certitude du mensonge devient moins facile, dès lors qu'elle prend pour objet le narrateur lui-même. Ainsi, il reçoit cette affirmation "comme une balle", ce qui fait écho au paragraphe précédent où l'on reste dans la même esthétique lexicale, donnant un effet hyperbolique au discours, et qui inscrit le narrateur dans son propre discours. Au fur et à mesure que le récit se déroule, le mensonge devient insaisissable, et le narrateur, qui se remet en scène, comble ces incertitudes par une éloquence où se lient l'effroi et le suspens "il y eu un silence comme après un égorgement", n'appartient qu'à lui de signifier par là son statut qu'on ne peut qualifier d'authentique mais qui fait son effet. "- L'a-t-il tuée au lieu de lui répondre ? pensé-je", rapporte la question, donne l'effet du suspens, brisé par la bruit de "mille" éclats de cristal, qui montre la manière emphatique dont le narrateur s'adresse aux autres, et pour combler le manque dû à son point de vue d'aveugle qui amorçait déjà l'imagination de ce narrateur pris au piège. Le paragraphe suivant nous montre une certaine ironie engagée contre la figure du major, qui suggère ainsi la considération du narrateur vis-à-vis de lui. Cette ironie est perçue à travers des formes hyperboliques comme "un amour paternel immense", et les phrases antithétiques « un de ces chagrins à folies, dont notre néant voudrait éterniser et matérialiser la durée « qui souligne un aspect morbide et fou du major. Il passe du pronom personnel "il" à un possessif indéfini "notre", qui généralise l'antiphrase et la rend par là-même ironique. "cette idolâtrie de la tombe !" pronom démonstratif qui dénonce l'idolâtrie d'oxymore de la tombe, sur le ton exclamatif, qui renforce l'ironie, et qui crée une distanciation entre lui et le major, puis l'antagonisme que crée l'attitude "pieuse" du major alors qu' il garde le coeur de son propre enfant "pour mieux l'emporter avec lui partout", pour aboutir à une éloquen...

« l'extrait.

"Elle n'avait jamais aimé un autre homme." nous allons le découvrir plus tard, lorsqu'elle annonce le nom de son ancien amant, notre narrateur, que c'est à lui-même qu'elle a menti pour l'enfant, et que donc nous ne pouvons réellement savoir auquel des deux elle a menti et où se situe la vérité; dès lors,le narrateur ne peut plus affirmer avec précision quand elle ment, et donc ne peut plus affirmer si lui-même dit la vérité.

Le lexique violent du combat ("coup","poignard","dagua","larda","hacha","enfonça","couteau", "coeur") rejoint le style syntaxique dans ce premier paragraphe.

Le mensonge qu'elle brandit comme une arme va frapper littéralement le texte.

Ainsi, cette violence d'abord verbale se traduit par une accumulation couplée par des assonances du son "a" ("et elle l’en dagua, elle l’en larda, elle l’en hacha, (...), elle lui enfonça").

Aussi, la répétition du pronom sujet renforce la position dominatrice de Pudica.

Le paragraphe joue de l'ambigüité entre mensonge et vérité, en finissant par "son dernier aveu dans le cœur", qui rappelle la première phrase du texte.

Le seul et premier aveu dont elle semble capable est donc mortel.

Le narrateur voit donc cette femme comme une amante fatale et menteuse. Premier discours direct rapporté, ou "devine" prononcé par Pudica relance le thème du mensonge et de la vérité autour de sa figure, tout en montrant qu’elle domine la scène, c’est elle qui incite les hommes à se questionner, c’est elle qui connait les réponses.

"Elle mentait probablement encore, mais je n'en étais pas sûr", un deuxième paragraphe qui commence comme le premier, mais dont la certitude du mensonge devient moins facile, dès lors qu'elle prend pour objet le narrateur lui-même.

Ainsi, il reçoit cette affirmation "comme une balle", ce qui fait écho au paragraphe précédent où l'on reste dans la même esthétique lexicale, donnant un effet hyperbolique au discours, et qui inscrit le narrateur dans son propre discours.

Au fur et à mesure que le récit se déroule, le mensonge devient insaisissable, et le narrateur, qui se remet en scène, comble ces incertitudes par une éloquence où se lient l'effroi et le suspens "il y eu un silence comme après un égorgement", n'appartient qu'à lui de signifier par là son statut qu'on ne peut qualifier d'authentique mais qui fait son effet.

"– L’a-t-il tuée au lieu de lui répondre ? pensé-je", rapporte la question, donne l'effet du suspens, brisé par la bruit de "mille" éclats de cristal, qui montre la manière emphatique dont le narrateur s'adresse aux autres, et pour combler le manque dû à son point de vue d'aveugle qui amorçait déjà l'imagination de ce narrateur pris au piège. Le paragraphe suivant nous montre une certaine ironie engagée contre la figure du major, qui suggère ainsi la considération du narrateur vis-à-vis de lui.

Cette ironie est perçue à travers des formes hyperboliques comme "un amour paternel immense", et les phrases antithétiques « un de ces chagrins à folies, dont notre néant voudrait éterniser et matérialiser la durée » qui souligne un aspect morbide et fou du major.

Il passe du pronom personnel "il" à un possessif indéfini "notre", qui généralise l'antiphrase et la rend par là-même ironique.

"cette idolâtrie de la tombe !" pronom démonstratif qui dénonce l'idolâtrie d’oxymore de la tombe, sur le ton exclamatif, qui renforce l'ironie, et qui crée une distanciation entre lui et le major, puis l’antagonisme que crée l'attitude "pieuse" du major alors qu’ il garde le cœur de son propre enfant "pour mieux l’emporter avec lui partout", pour aboutir à une éloquence qui découle du suspens: "C'est cette urne" où "cette" est donc chargé de connotations qu'il a développé dans ce paragraphe ironique qui dénonce la folie du major, pour en renforcer l'effet d'atrocité de l'action et des paroles rapportées au paragraphe suivant.

Le discours direct rapporté est exclamatif "abominable gouge!" renforce la violence du major qui laisse éclater sa violence, renforcé par "dragon", et où l'exclamation suivante suggère un humour noir "qu'il croyait son propre fils!". »

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