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Les Fausses Confidences : Acte I, scène 14. Texte L.67

Publié le 29/04/2021

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Les Fausses Confidences : Acte I, scène 14. Texte L.67 « Hélas! Madame...» à la L.100 «la place d’un empereur».  Introduction : Les Fausses Confidences est une pièce de théâtre de Marivaux représentée pour la première fois en 1737. Marivaux est un des plus grand dramaturges français du siècle des Lumières. Elles mettent en scène, Dorante un jeune bourgeois ruiné qui devient l’intendant d’une jeune veuve fortunée, Araminte, dont il est épris. Son ancien valet : Dubois désormais au service d’Araminte, va avoir recours à mile et un stratagème pour que l’amour triomphe. Les fausses confidences vont se multiplier au cours de cette comédie sentimentale en 3 actes afin que la vérité du cœur s’exprime. Dans la scène que nous allons étudier, Dubois montre tout le talent machiavélique qui est le sien. Il s’agit de sa première fausse confidence. Il arrange la vérité en faisant à Araminte, le récit du coup de foudre que Dorante a eu pour elle mais en lui cachant l’entente qu’il a avec son ancien maître. Il maîtrise l’art du langage et de la formule ce qui lui permet d’attiser l’intérêt d’Araminte pour Dorante. LECTURE DE L’EXTRAiT. C’est dans cette mesure, que nous allons nous demander comment Dubois sert-il les intérêts amoureux de Dorante par de Fausses Confidences adressées à sa maîtresse Araminte. Pour cela, nous étudierons cet extrait selon deux mouvements : le coup de foudre de Dorante raconté par Dubois de la ligne 67 à la ligne 78 et les péripéties dans le récit manipulateur de Dubois de la ligne 78 à la ligne 100. 

«  De plus, la double précision avec le CCT «A la fin», et l’adverbe «pourtant» (l.74) soulignent la précision du récit de Dubois.

Cela permet à Araminte de bien visualiser la scène!  Ensuite, la succession des action qu’a faites Dubois «je le jetai», «nous retournâmes» (l.75) nous permet de comprendre le rôle qu’à jouer le valet en lui donnant une crédibilité.  La ligne 76, fait référence aux sentiments, on trouve le registre pathétique «je l’aimais» car Dubois veut le meilleur pour son maître.  Puis il va insister en essayant de mettre en avant Dorante par le superlatif de supériorité «le meilleur maître!».  L e récit qu e Dorante fait du coup de foudre a pour but de montrer que l’amour éprouvé par Dorante est sincère et total comme le révèle l a formule définitive de l’hyperbole à la ligne 77 «plus du tout, il n’y avait plus ressource» et l’accumulation de la perte des qualités de Dorante par la faute de l’amour qu’il porte pour Araminte «ce bon sens sens, cet esprit jovial, cette humeur charmante» (l.77,78).  En outre, dans la même phrase, il y aussi une succession d’adjectifs démonstratifs «ce», «cet», «cette» qui rend vivant le texte par leur caractère déictique.  Avec la phrase «vous aviez tout expédié» bien qu’elle en soit innocente, Dubois entreprend un nouveau stratagème en faisant culpabiliser Araminte et en la sensibilisant au malheur de Dorante. Ce premier mouvement, présente donc l’origine de l’amour de Dorante pour Araminte.

Ce récit est largement inventé, avec des précisions impressionnantes qui participent au stratagème amoureux de Dorante et Dubois.

Le registre fantastique peut se rapprocher de l’hyperbole de la réaction qui est exagérée.

Le récit de ce coup de foudre s’accompagne de nombreuses péripéties, que nous allons à présent étudier. II.

Les péripéties dans le récit manipulateur de Dubois.  Ce mouvement s’ouvre sur la conjonction de coordination «et» et le CCT «dès le lendemain» (l.78,79) qui démontre le changement sans retour possible et l’insistance de ce moment.  Ensuite, il utilise le pronom personnel «nous» (l.79) associé à une tournure négative, qu’il va ensuite dissocier en «lui» (l.79) et en «moi» (l.80) cela nous signale qu’après le coup de foudre Dorante est lié à Araminte et Dubois associé à elle par le stratagème de Dorante qui lui a demandé de «l’épier» (l.80).  Ce stratagème est à moitié inventé.

En effet, l’aspect moral est douteux mais il est tourné de manière à surprendre Araminte et à démontrer l’amour de Dorante.

 La réponse d’Araminte à la ligne 81, est plus complète que la précédente laisse apercevoir son incrédulité qui diminue.  Dubois va inventer une manipulation qui peut paraître odieuse en évoquant un employé d’Araminte qui n’est plus à son service, à la ligne 82 «je me fis même ami d’un de vos gens qui n’y est plus;» ceci ne permet donc pas à la jeune veuve de vérifier si la confidence est vraie, Dubois explique que ce dernier le tenait informé de ses moindres faits et gestes.  De plus, les verbes de mouvement : «je courais» (l.84), «nous allions» (l.87) et le parallélisme de construction «C’est chez Madame celle-ci; c’est chez Madame celle-là;» (l.85,86) suggèrent que la passion de Dorante a fait mener une vie impossible à Dubois.

Il est vrai que le portrait qu’il esquisse de lui-même dans cette scène amuse extrêmement le. »

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