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Les fées de Perrault

Publié le 23/04/2011

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''Les fées'' de l'auteur classique Perrault furent publiés en 1695. En effet c'est en cette année que l'auteur étant à l'origine de la querelle des anciens et des modernes publia ses ''Contes de ma mère l'oye'', son oeuvre la plus connue. Dans ''les fées'', deux soeurs que tout oppose vont se voir dotées de dons ou de malédictions par une fée. La cadette, belle et douce mais pourtant martyrisée par sa mère, offrira en effet de l'eau à la fée qui avait pris l'apparence d'une vielle dame pour la tester et celle-ci lui offrira en récompense le don de cracher des pierres précieuses et des fleurs à chacun de ses mots. L'ainée et favorite de la mère à qui elle ressemble tant par sa laideur que par sa méchanceté se verra elle attribuer en raison de son mauvais comportement le ''don'' de cracher des crapauds et des serpents à chacune de ses paroles. L'histoire se finit avec le mariage de la princesse a un prince et la mort de l'ainée, seule dans un bois. Comment Perrault parvient-il dans ce conte a plaire et à instruire le lecteur? Perrault enchante le lecteur grâce à un récit structuré et concis le plongeant dans un monde merveilleux, tout en l'amenant à la réflexion.

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« D) Récit Vivant et Attractif. a) Discours direct et dialogue.Le récit contient de nombreux verbes de parole.

''dire'' , ''s'écria'', ''reprit''.Le dialogue est réduit à des exclamations : les émotions sont ainsi livrées aux lecteurs.De même on a des interrogations et des interjections traduisant des réactions vives ce qui a pour effet dedynamiser le récit.b) Les autres formes de discours rapportéPerrault emploie aussi du discours; les échanges sont simplifiées ,Les discours sont aussi narratives ''elle lui raconta naïvement ce qui était arrivé'' l20.

En condensant ainsi l'action ,Perrault donne un effet de dynamique a son récit.Mais, le principal élément divertissant de l'histoire est le monde merveilleux dans lequel évolue les personnages.II) Un monde merveilleux.Perrault met un place un contexte merveilleux autour de son récit.

Il plonge ainsi le lecteur dans un mondestéréotypé et manichéen mais avec une symbolique cachée.A) Un monde stéréotypé et symboliqueLa formule initiale ''Il était une fois''l1 est figée, le lecteur est plongé immédiatement dans un univers iréel.Les personnages sont types :: la mère, les filles, le fils du roi, la fée...Le récit a un caractère schématique et manichéen, il y a le bien ( la cadette) et le mal (L'ainée) .

Deux adjuvantss'opposent, la mère est une marâtre et la fée une justicière.Le récit est marqué par la présence de magie, les paroles se transforment en ''pierres précieuses'' ou en ''crapauds'' .Cette magie est normale, les 2 gérondifs l20 traduisent l'évidence et la facilité de cette transformation.Il y a donc une absence de réalisme.

La Fontaine représente le miroir, c'est l'élément révélateur, le lieu de la véritérévélée.La foret est un lieu de passage , de transition.

C'est là que la cadette devient princesse et que la princesse meurt.C'est un lieu mystérieux et aussi un refuge.Les roses symbolisent la féminité, la pureté, l'amour et la perfection..Les diamants symbolisent la lumière, la longévité, l'amour constant.Le fait qu'elle soient 3 montre qu'il y en a forcément une laissée de côté.

Le chiffre 3 évoque une situationd'injusticeLa vipère fait référence au vice at.

au diable.Le crapaud au sorcier.III) La visée argumentative A) Le conteur. a) Intervention du NarrateurLe Narrateur a un rôle informatif.

Il sait des choses que le personnage ou les lecteurs ignorent.

C'est lui qui précisequi est la vielle femme et quelle sont ses intentions.

Ces information sont mises en valeur par la parenthèse quimontre qu'elles n'appartiennent pas au récit.

Le narrateur a aussi accès aux pensées des personnages comme cellesdu prince.

Le conteur sert admettre en relief les éléments et à donner des explications b) Jugement du NarrateurLe conteur oriente le lecteur vers la voie qui le mènera a l'enseignement qu'il cherche à transmettre.

Ainsi il prend unparti pris pour la cadette par exemple en l'appelant ''pauvre enfant'', de même l'hyperbole ''si orgueilleuses'' luipermet de susciter de l'aversion chez le lecteur pour l'ainée.

Il emploie pourtant le mot ''malheureuse'' a sa mort cequi prouve qu'il incite le lecteur a éprouver de la compassion pour elle et à s'identifier à elle, cette identificationpermettant au propre lecteur de ne pas reproduire les mêmes erreurs sans quoi le même sort l'attendrait. B) Les Morales a) ExplicitesLa morale est mise en relief, le titre souligné et écrit en lettres capitales.Il résulte d'un raisonnement inductif, Perrault part d'un fait particulier pour aller en vérité générale.Elle est en fin de récit, c'est donc la dernière chose que voit et reteint le lecteur, elle le pousse au questionnement.b) 2 Morales.La première morale est pragmatique.

''diamants et pistoles''.

Elle fait directement référence au conte tandis que laseconde est plus généralisée.

''honnêteté'', ''soins'', ''complaisance''.

On a un champ lexical des valeurs morales. Sujet désiré en échange : http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-flaubert-madame-bovary-1re-partie-chap-commentaire-62235.html. »

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