Les Figures féminine dans Lorenzaccio acte 1,2 et 3.

« Malgré les nombreux défauts de son fils, elle reste une mère aimante et attentionnée comme toute mère, mais elle ne le reconnaît pas, elle ne reconnaît que le masque de la corruption et du vice de Lorenzaccio.

L’évolution de son point de vue nous permet de voir « descente en enfer » de Lorenzo.

Dans la scène 4 de l’acte 2, elle a une apparition du spectre de Lorenzo, cette apparition montre au lecteur les transformations qui se sont opérées en Lorenzo sans que même les personnes proches de lui ne puissent y croire. Il y a ensuite Catherine Ginori, la tante qui lui fait ouvrir les yeux.

Elle tient le rôle de l’adjuvant auprès de Lorenzo, elle l’aide à constater l’étendue de la corruption de son double, et le déplore.

Elle va enfin le comprendre quand il la vend au Duc pour servir ses propres intérêts dans la scène 4 de l’acte 3. Avec Marie Soderini, elles sont les « narratrices » de la déchéance de Lorenzo comme on peut le constater à Acte I – Scène 6.

Elles sont liées et se racontent tout, leurs ressentiments vis-à-vis de Lorenzo.

C’est grâce à elles que nous voyons l’ancien Lorenzo et ce qu’il est devenu. Enfin la troisième figure emblématique féminine des 3 premiers actes est la Marquise de Cibo, on peut la considéré par moment comme le double féminin de Lorenzaccio, prête à sacrifier son honneur pour sauver celui de Florence.

Le Cardinal Cibo, son beau-frère, confesseur, l’encourage à répondre favorablement aux avances du duc pour pouvoir le contrôler à travers elle, ce qui ne marchera pas car celle-ci vas finir par ennuyer le Duc et perd toute importance à ces yeux. Après son échec, elle finit par tout avouer à son Marie.

On voit qu’elle ne représente pas la débauche et qu’elle avait un bute plus que honorable, elle était désireuse de vouloir changer la politique du Duc, pour sauver Florence. Ces trois femmes sont différente par leur place dans l’histoire et leurs bute à chacune, mais elles sont identiques sur le plan émotionnelle et leur désire de revoir Florence comme avant, une ville de bonheur d’austérité.. »