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Les fleurs du mal- Charles Baudelaire

Publié le 19/11/2014

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1. Situation :  Baudelaire, à partir du milieu du XIX ème siècle, met en forme le style qu'est le symbolisme. Il en est le maître incontesté, et Rimbaud ira même jusqu'à le qualifier de " dieu ". Baudelaire crée donc cette école nouvelle, mais est encore grandement inspiré par le romantisme dont il s'inspire.  Le symbolisme est l'extériorisation de ses sentiments.  Baudelaire, et ce texte le prouve encore, possède une vision platonicienne de l'univers.  Ici, Baudelaire exprime le " Spleen ", écrit en 1857. Ce texte exprime le mal de vivre, l'ennui, la neurasthénie. C'est une angoisse.  2. Introduction  Le poème étudié est un poème formé de 5 quatrains, en alexandrins.  Baudelaire exprime ici son angoisse, mais l'exprime à sa façon. On peut alors poser la problématique suivante : " Comment le mal peut-il être transcendé en fleur et s'inscrire dans un poème Baudelairien ? "  Pour cela, on utilisera 3 axes, qui sont :  · Le tableau d'une dépression,  · la peinture de l'angoisse,  · l'apogée de la crise.  afin de répondre à la problématique.  3. Commentaire :  Axe 1 : Le tableau d'une dépression :  1. La Lenteur :  On remarquera premièrement une lenteur rythmique, avec l'utilisation du tétramètre sur l'ensemble du texte. Il est régulier, de marche et de mise en place, associable à un défilé.  Le po&egrav...
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« · Le tableau d'une dépression,  · la peinture de l'angoisse,  · l'apogée de la crise.  afin de répondre à la problématique.  3.

Commentaire :  Axe 1 : Le tableau d'une dépression :  1.

La Lenteur :  On remarquera premièrement une lenteur rythmique, avec l'utilisation du tétramètre sur l'ensemble du texte.

Il est régulier, de marche et de mise en place, associable à un défilé.  Le poète a voulu allonger le temps, par une lenteur envahissante qui étale la première phrase sur les quatre premiers quatrains, afin de créer une attente, une tension.  2.

La progression :  On remarquera une progression sensible dans la mutation des pronoms : l'expérience est partagée, et on tombe vers un aveu d'intimité.  C'est le passage de l'humanité au poète.

Le sort du poète semble encore plus désespéré que celui de l'humanité.

Ce sort est vécu beaucoup plus intensément par Baudelaire.  Au vers 18-20, on relèvera " mon ", qui désigne le poète. . »

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