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les fonctions de la tragedie

Publié le 18/04/2013

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La tragédie apparaît à Athènes au VIe siècle av. J.-C.. Elle est représentée dans le cadre des fêtes de Dionysos (les Dionysies) (fin janvier et fin juin). Le mot τραγῳδία / tragôidía est composé de τράγος / trágos (« bouc «) et ᾠδή / ôidế (« chant «) ; il veut originellement dire « chant du bouc «. Mais les raisons d’un tel vocable ne sont pas très claires. La tragédie pourrait avoir été d’abord liée au satyre, compagnon de Dionysos, mi-homme mi-bouc. Cette hypothèse semble étayée par Aristote qui affirme dans sa Poétique que la tragédie est d’origine satirique et légère1. Elle soulève toutefois des difficultés : le satyre n’est jamais appelé « bouc « dans les textes grecs et bien peu de choses semblent relier les tragédies grecques conservée...

« présentant trois tragédies et un drame satyrique.

Le meilleur d'entre eux était ensuite récompensé, et ses oeuvres conservées ; très peu de tragédies non récompensées nous sont parvenues.

La fonction sociale de ces représentations était importante : en effet, les citoyens les plus riches supportaient les frais du spectacle alors que les moins fortunés recevaient une indemnité pour y assister. Déroulement Des personnages de rang noble sont impuissants face aux forces supérieures (des dieux le plus souvent) qui les manipulent.

L'enchaînement des événements et le dénouement nécessairement dramatique relèvent d'une fatalité implacable, qui peut sembler injuste, inique et bien au-delà de l'endurance humaine. La tragédie touche donc le public par la terreur et la pitié (φόβος και έλεος) qu'elle fait naître (dans le cas d'OEdipe, personnage incestueux et parricide).

Cela en fait un genre à portée édifiante.

Pour Aristote4 la tragédie a une vocation didactique, c'est-à-dire qu'elle vise à enseigner une vérité morale ou métaphysique au public.

On appelle cela la catharsis, grâce à laquelle l'âme du spectateur serait purifiée de ses passions excessives. La tragédie commence par un prologue (ο προλογος) dans lequel un ou deux acteurs exposent la situation et où la présentation des personnages est faite. Le choeur entre alors en scène ; c'est la parodos (ο παροδος).

Il prend place dans l'orchestra qu'il ne quittera plus jusqu'à la fin. On a ensuite une alternance de dialogues entre deux ou trois acteurs : les épisodes (οι επεισοδοι) et de parties chorales chantées, les stasima (τα στασιμα).

Il y avait en général trois ou quatre épisodes et stasima. La dernière partie s'appelle l'exodos (η εξοδος).

Le choeur quitte alors le théâtre. La littérature grecque a trois grands auteurs de tragédie : Eschyle, Sophocle et Euripide.

Le théâtre romain ne. »

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