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les hummanistes croient-t-il en l'homme

Publié le 24/04/2014

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Dissertation de francais : les hummanistes croient-t-il en l'homme L'humanisme est une doctrine qui prend comme direction la personne humaine et son épanouissement. On met la personne humaine au dessus de nous. On considère que l'Homme est la plus haute valeur que l'on doit respecter. Il faut se donner l'Homme comme fin, le mettre au centre de la pensée. Le terme « d'humanisme » n'apparaît seulement que dans les années 1830-1840. La valeur est ce qui donne des normes à la conduite morale. " Les hummanistes ne croient pas en l'homme , ni n'en chantent le panégyrique . Ils savent , surtout que les hommes ne sont pas nécecairemment bons , qu'ils sont même capable du pire . "citation de todorov Il convient de préciser dans un premier temps la redécouverte de l'Antiquité comme fondement de l'humanisme. Ensuite il sera possible d'examiner l'humanisme des Lumières apportant une redéfinition de l'humanisme.       L'humanisme de la Renaiss...

« Les premiers humanistes ont comme point commun de dénoncer l’obscurantisme du Moyen Âge.

L’humanisme est considéré au contraire comme une période de lumière qui s’oppose aux ténèbres des siècles précédents.

Les humanistes vont proposer une nouvelle conception de l’Homme qui sera désormais placé au centre des intérêts. Jean Pic de la Mirandole exprime la pensée fondamentale des humanistes.

« J’ai lu dans les livres des Arabes qu’on ne peut voir rien de plus admirable dans le monde que l’Homme ».

On change la pensée religieuse par une réflexion sur l’Homme.

En effet, les humanistes placent l’Homme au centre de leurs préoccupations, ils croient à la bonté et à la liberté de l’Homme.

L’Homme est naturellement bon et la raison humaine respecte l’harmonie de la nature et la volonté divine.

Le corps humain devient un modèle de beauté : on exalte son pouvoir créateur, son intelligence, sa vivacité et la beauté de son corps.

La connaissance de soi devient également un objectif fondamental. Dans sa volonté de réaliser un modèle humain, l'humaniste porte un souci particulier à la formation de l'enfant d'où les nombreux traités de pédagogie.

Le mouvement humaniste finira par triompher sur les vieilles universités médiévales. Erasme avance que l’Homme est libre, qu’il est le maître de son destin.

Erasme se garde de prendre radicalement partie pour les idées nouvelles.

Fidèle à ce positionnement de tolérance et de pacifisme, il publie en 1524, un « Essai sur le libre arbitre », où il défend l'idée selon laquelle l'Homme à la liberté de choisir sa perte ou son salut. On en vient ainsi à comprendre pourquoi l’humanisme traditionnel fut violemment attaqué par des philosophes comme Marx ou Nietzsche, en passant par les philosophes des Lumières, au nom d’une conception différente de ce que peut ou doit être l’homme.

Les Lumières désignent un courant de pensée du XVIIIème siècle où les philosophes sont animés par une profonde considération pour les hommes et par leur foi envers le progrès humain.

Il apparaît une nouvelle façon de considérer l’Homme, qui rompt avec l’idée de l’humanité comme modèle de perfection propre aux auteurs de la Renaissance.

L’homme est un être physique parmi les autres et on peut l’appréhender avec les concepts et les méthodes des sciences de la nature.

L’humanité qualifie une nature, une façon d’être observable et non plus un modèle ou un idéal.. »

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