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Les hymnes à la gloire des dieux

Publié le 03/01/2015

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Une grande partie de la littérature religieuse égyptienne est consti-tuée d'hymnes. Hymnes aux dieux bien sûr, mais aussi aux rois, aux cou-ronnes royales et même les villes. Les hymnes divins sont at-testés dès l'Aden Empire, dans les Textes des Pyramides bien sûr, mais on connaît aus¬si un hymne à la couronne royale dont la copie de l'épo¬que hyksos semble provenir d'un original perdu de l'An¬cien Empire. Au Moyen Em¬pire, les exemples sont plus nombreux. On possède des hymnes sur stèles et sur pa¬pyrus, comme ceux dédiés à Min ou à Amon, ou encore les deux hymnes à Sobek dé¬couverts dans le Ramesséum. C'est aussi de cette période que datent les plus célèbres hymnes glorifiant un roi, en l'occurrence Sésostris Pour le Nouvel Empire et la Basse Époque, les documents sont nombreux. Rédigés sur papyrus, stèles, parois de tombes et murs de temples, ils sont consacrés à Amon, Amon-Rê, Min, Aton, Mout, Thoutmosis III, Ramsès II (pour la bataille de Qadesh), pour ne citer que les exem-ples les plus connus

« Les hymnes existent depuis les premiers temps de l'Égypte L es hymnes divins sont at­ testés dès l'Acien Empire, dans les Textes des P yramides bien sûr, mais on connaît aus­ si un hymne à la couronne royale dont la copie de l'épo­ que hyksos semble provenir d'un original perdu de l'An­ cien Empire .

Au Moyen Em­ pire, les exemples sont plus nombreux.

On possède des hymnes sur stèles et sur pa­ pyrus, comme ceux dédiés à Min ou à Amon, ou encore les deux hymnes à Sobek dé­ couverts dans le Ramesséum.

C'est aussi de cette période que datent les plus célèbres hymnes glorifiant un roi, en l'occurrence Sésostris Ill.

Pour le Nouvel Emp ire et la Basse Époque, les documents sont nombreux.

Rédigés sur papyrus, stèles, parois de tombes et murs de temples, ils sont consacrés à Amon , Amon-Rê, Min, Aton, Mout, Thoutmosis Ill, Ramsès Il (pour la bataille de Qadesh), pour ne citer que les exem­ ples les plus connus.

Comment étaient-ils utilisés? T ou te s ces œuvres nous sont parvenues séparé­ ment.

Il n'existe en effet pas en Égypte de textes religieux regroupés comme les psau­ tiers juifs par exemple .

Non seulement la religio n égyp­ tienne n'était pas unifo rme dans tout le pays, mais sur­ tout les textes religieux ne servaient pas de référence à la piété populaire.

C'é taient les prêtres qui en a vaient. »

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