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LES IDÉES DE DIDEROT

Publié le 15/02/2011

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Diderot, comme Voltaire, a répandu sa philosophie dans toute son œuvre, lettres, contes, articles de « l'Encyclopédie «, etc. D'ailleurs, cette philosophie a varié du début à la lin de sa production littéraire. Il faut donc opérer un regroupement. — Attitude religieuse et métaphysique : — Déiste dans sa jeunesse. Traduit en 1745 « l'Essai sur le mérite et la vertu « de Shaftesbury et semble faire siennes ses idées religieuses. — En 1746, attitude plus indépendante : « Pensées philosophiques « : les hommes ont relégué Dieu dans les sanctuaires ; il faut détruire les enceintes et voir Dieu partout. — 1749 : « Lettre sur les Aveugles « : un aveugle ne saurait croire en Dieu, il est important de distinguer le persil de la ciguë, nullement de croire ou de ne pas croire.

— Il en arrive à ne voir dans la nature qu'une matière sensible (« le rêve de d'Alembert «, 1769). Il n'y a plus qu'un jeu de molécules : panthéisme matérialiste, « Tout animal est plus ou moins homme ; tout minéral est plus ou moins plante ; toute plante est plus ou moins animal... «. — D'où pas de distinction entre la vie et la mort : deux aspects d'un même état ; « Naître, vivre et passer, c'est changer de forme «. — Conséquences morales : — Pas de liberté, puisque partout règne le déterminisme. — Donc rien qui mérite blâme ou louange, sur le plan individuel. — Il n'existe qu'une morale sociale : bienfaisance et malfaisance. — Néanmoins, tendance moralisatrice de l'art ; Diderot s'accorde ici avec Rousseau : l'homme, naturellement, est bon ; il est perverti par les conventions sociales. — Cependant, il s'écarte de Rousseau : l'homme étant un être social, l'institution de la société peut-être bonne. Il annonce ainsi l'utilitarisme anglais : Stuart Mill, Spencer, Bentham.   

 

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« DIDEROT 1746 Pensées philosophiques.

1749 Lettre sur les aveugles.

1750 Encyclopédie, tome 1.

1753 De l'Interprétation de la nature.

1760 La Religieuse (publié en 1796).

1762 Le Neveu de Rameau (publié en 1805).

1769 Le Rêve de d'Alembert.

1772 Supplément au voyage de Bougainville.

1773 Paradoxe sur Je Comédien, Jacques le Fataliste (publié en 1796), Réfutation d'Helvétius (publié en 1875).

1778 Essai sur la vie de Sénèque (2' édition en 1782, sous le titre : Essai sur tes règnes de Claude et de Néron).

Tout chez Diderot porte la marque des contradic­ tions d'une époque.

Seule l'œuvre est une recherche obstinée et féconde d'un accord entre le monde et soi, entre l'individu et la société.

Le père de Diderot.

installé comme coutelier à Lan­ gres (Haute-Marne), jouit d'une aisance suffisante pour envoyer ses fils au collège et les faire sortir de leur condition.

Denis, né en 1713, est l'aîné.

Brillant élève des Jésuites, il reçoit la tonsure en 1726, et on espère le voir prendre la succession de son oncle chanoine.

Mais, venu à Paris achever ses études, il se rebelle contre l'autorité paternelle, se marie sur un coup de tête, fréquente les cafés et les salons et trouve dans la société des philosophes son milieu d'élection.

Devenu 1 'ami de J .-J.

Rousseau, de Buffon et de d'Alembert.

il renie ses premiers éducateurs.

et sa véritable forma­ tion est celle qu'il se donne à lui-même.

au hasard des. »

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