Les mains libres, le tournant

«   *Le poème   «J'espère Ce qui m'est interdit.» Ce poème est un dystique au présent de l'indicatif, il énonce une vérité permanente. -«J'espère» L'espérance renvoie à la main en parie cachée, on espère ce que l'on devine, entrevoit, mais dont l'essentiel nous échappe.

La main que l'on ne voit pas entièrement est pleine de mystère.

Au détour du virage l'inconnu et linterdt attendent. De plus, espérer ce qui est interdit fait tout de suite penser à l'idée de transgression, d'interdit d'autant que c'est bien la voie préconisée et suivie par les surréalistes, qu'ils soient peintres ou poètes.

- « Ce qui m'est interdt » Mais l'énonciation à la 1ère personne ouvre une autre lecture, celle du désir inassouvi, de la frustration car je ne peux pas faire ce qui m'est interdit, cela m'est inaccessible.

Le corps de cette main est cachée par le rocher, invisible, masqué.   Les deux vers du poème amplifient la force et le sens du dessin.

La représentation d'une main gigantesque laisse deviner un être fantastique tout droit sorti d'un rêve ou de l'inconscient.

Seule la route peut conduire à la découverte du corps entier, il va donc falloir prendre des riques, ne pas avoir peur de l'inconnu.. »