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Les Mille et Une Nuits (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 12/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

L'histoire de Schéhérazade forme un creuset qui permet de réunir « une quantité prodigieuse de contes, dont la variété est surprenante», comme l'écrit Galland dans son avertissement Grâce au récit-cadre, tous les autres contes, même s'ils n'ont aucun lien entre eux, forment un ensemble cohérent bien que complexe. Car Schéhérazade met en scène des personnages divers qui se font parfois narrateurs eux-mêmes. C'est le cas dans plusieurs contes, tel que celui du tailleur qui raconte l’histoire d'un barbier, lequel rapporte celle de ses frères, etc. Chaque histoire comporte à son tour une autre histoire. Il existe ainsi un cycle de récits racontés successivement par plusieurs personnes.

 

Cet enchâssement des récits forme la structure très particulière des Mille et Une Nuits. Grâce à cette méthode, les histoires se multiplient et le récit de Schéhérazade s'éternise : elle recule habilement l'heure fatale de son exécution. On observe également une reproduction du récit-cadre : il arrive ainsi que le sort de certains personnages soit déterminé par le récit d'une histoire. Ainsi, le bossu se retrouvant face au roi qui l'a injustement condamné à mort lui demande de bien vouloir entendre son histoire avant de faire exécuter sa sentence. Raconter une histoire est une manière de rester en vie.

Découvertes en Occident dans la traduction fort chaste d'Antoine Galland, Les Mille et Une Nuits devaient progressivement réintégrer l'érotisme voluptueux des textes originaux. En 1885, soit deux ans après son célèbre Kama Sutra, sir Richard Burton choque à nouveau l'Angleterre victorienne en mettant à la disposition des abonnés de sa société d'édition sa version anglaise non censurée, aujourd'hui encore l'une des plus célèbres dans la langue de Shakespeare. En 1899, la réception de la nouvelle édition française signée Joseph-Charles Mardrus -une traduction que Mallarmé avait encouragée de ses voeux - atteste

« L'tiOnSME DANS US MILU ET UNE NUm Découvert es en Occide nt da ns la traduction fort chaste d 'Anto ine G alland , Les Mille et U ne Nuits devaient progressivement réintégrer l'érotisme voluptueu x des textes originau x.

En 1885 , soit deux ans après son cé lè bre Kama Sutra , sir Richard Burton choque à nouveau l'Angleterr e v ictorienne en mettant à la dispos ition des abonn ès de sa sociét é d'édition sa version anglaise non censur ée, aujourd 'hui encore l'une des plus célè bres d ans la langue de Shakes peare.

En 1899 , la récep tion de la nouvelle édition frança ise signée Joseph -Charles Mardrus - u ne t raduct ion q ue Mallarm é avait encou ragée de ses vœux - atteste Œ uvre composite , Les Mille et Une Nuits représentent une source d'informations riche su r la société, les mœurs et les coutumes de cette région du monde .

Grâce à Antoine Galland , l es lecteurs occidentaux de l'époq u e découvrent avec plaisir les histoi res de personnages pittoresques d 'une autre culture .

Ils sont charmés par tant d'exotisme : des êtres typiques , des paysages nouveaux et jusqu 'a lors inconnus, des mœurs nouvelles ...

Les Mille et Une Nuits cultivent ce goût de l'étrange et de l'exotisme , elles invitent l e lecteu r à s 'évader du monde réel pour un ailleurs surp renant et divertissa nt.

SINDBAD ET LE R tCIT DE VOYA'E A l'Instar d'Hasan ai-Basri , qui doit se rendre dans un archipe l lointain , les iles Wâq-Wâq, certains perso nnages des Mille et Une Nuits accentuent le dépaysement du lecteur en le transporta n t loin de tout repère , dans des aventures énigmatiques .

Les récits de voyag e, également appelés. »

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