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« Les ponts », Rimbaud, Illuminations.

Publié le 28/05/2011

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rimbaud

Rimbaud (1854 – 1891) figure marquante du 19eme siècle. Poète maudit, rester dans l’esprit du jeune homme révolter, on retient de lui qu’il était un marginale. Relation tumultueuse avec Verlaine (1844 – 1896) . C’est en Angleterre que R, écrit un recueil Illumination. Notre poème « les ponts « on peut s’étonner qu’il utilise un objet aussi banale que les ponts (objet prosaïque à 1) Sa forme en prose = modernité.. R. crée une atmosphère urbaine échafaudé à partir d’architecture très concrète qui est représenter d’emblée comme un tableau.

rimbaud

« Rédaction en prose : souplesse, fluidité.

-> superposition des visions.Ce qui est donné à voir est finalement un spectacle dans lequel la musique a une réelle importance. II) Le spectacle, comédie fugitive. 2.1) Des accords musicaux C'est une transition musicale.Tableau -> musique, mouvement -> spectacle.Rimbaud joue sur les métaphores et la polysémie.Correspondance musicale entre le dessin et la musique (vue / ouïe)-> Voir Baudelaire, "Correspondance", p243.Ponts : ce qui relie les berges, les accordent.Accords : relations, raccordement.Réseau lexical de la musique."Cordes" : Câbles soutenant les ponts.

Instruments à cordes."On distingue" -> On voit ? On entend ?Le poète joue sur plusieurs tableaux à la fois. 2.2) La parade Titre d'un autre poème des "Illuminations".

Vision d'une parade, d'une fanfare costumée (veste rouge, allusion àd'autres costumes) dont on ne distingue que des touches de couleur, cortège bariolé.Il est souvent question dans les "Illuminations" de fanfares, de parades, où les sensations visuelles et auditives sontmêlées.

Rimbaud invite le lecteur, et dérobe la perception ; il introduit le doute.

Il fait rentrer dans son jeu lelecteur, invité à cet étrange spectacle. 2.3) Le rayon blanc Le rideau de lumière tombe, éclaire l'atmosphère.

-> Le brouillard disparaît, qui par ses formes floues permettait àl'imagination de voguer librement.Chute du texte : "tombe et anéantit".C'est une dernière phrase de clôture, matérialisée par un tiret, important : il marque une rupture et isole cette chutedu texte.Précision "du haut du ciel" -> peut faire penser à un rayon divin, tombant du ciel comme la foudre.Le poète nous a fait glisser du tableau,… et nous a guidé.Figure du poète magicien, qui a des pouvoirs de création divins -> poète démiurge.Poésie en grec, vient du verbe fabriquer.Poète : crée un autre univers.

Porteur de pouvoir de création, mais il ne se prend pas au sérieux.

(ébauche de carnaval, pour s'amuser,pour nous inviter à faire pareil)Comédie : renvoie à la parade (fanfare) Renvoie à toute création.Voir "parade", "Illuminations" (comédie magnétique), "Aube", livre 2nde"j'ai seul la clé de cette parade sauvage."Parade avec des maîtres jongleurs. Conclusion Le poème "Les ponts" est représentatif des illuminations.

Le poète nous invite à une succession de spectacles,où finalement le monde réel se trouve magnifié, mais aussi brouillé.

"Cela s'est passé ; je sais aujourd'hui saluer la beauté". »

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