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L'hospitalité n'est-elle qu'une caractéristique humaine dans l'odyssée ?

Publié le 06/09/2018

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Ainsi, à travers l'étude des passages d'Ulysse chez les différents personnages et peuples de l'Odyssée, nous avons donc vu en quoi l'hospitalité est synonyme d'humanité dans cette œuvre. Nous avons pu rendre compte du caractère humain decette qualité qu'est l'hospitalité grâce à l'épisode des Péhéaciens, qui accueillirent Ulysse et lui laissèrent le choix de partir ou non. Les Phéaciens sont ceux qui craignent les dieux, et qui appliquent par conséquent à la lettre les rituels sacrés tel que l'hospitalité, ce qui n'est pas le cas des cyclopes par exemple. Nous avons pu voir quel accueil il était réservé à Ulysse par Polyphème qui se disait plus fort que les dieux. Et nous pouvons également remarquer que seuls les humains réspectent ce rituel, aucun des monstres ne l'a appliqué, que ce soit les cyclopes ou les Lestrygons, comme Circée, les sirènes, Charybde et Scylla qui ont tous cherché à nuire à Ulysse et ses compagnons et ainsi, qui empêchèrent les retour d'Ulysse à Ithaques.
Comme nous l'avons vu, le rituel de l'hospitalité détient une place majeure dans l'Odyssée. Dans l'antiquité grecque, l'hospitalité était considérée comme un devoir et se transmettait de génération en génération. Quand on recevait un hôte, on devait lui offrir des présents, et l'inviter à sa table où on lui offrait pain et sel. Ce rituel, très présent dans l'Odyssée, traduit bien l'ambiance de l'époque : l'épopée nous montre bien que les hommes de cette époque étaient très stricts au niveau de ce rituel, ce qui reflète une certaine réalité. 
Pour conclure, il est très parlant que seuls les hommes sont capables d'hospitalité envers leurs hôtes.

« encore, et puis dis -moi ton nom que je te fasse un cadeau qui te plaise…eh bien, Personne, je te mangerai en dernier, voilà le don que je te fais ! » il se moque des dieux.

« Es-tu sot, inconnu, ou viens -tu de fort loin pour m’inviter à craindre, à respecter les dieux ? Les Cyclopes n’ont pas de souci avec le Porte-Égide ni des dieux bienheureux : nous sommes les plus forts.

» Polyphème, qui n’a écouté que son ventre, se moquant ainsi des dieux et de l’hospitalité, est puni par la ruse d’Ulysse : Le cyclope, en plus d’avoir perdu la vue, est humilié par les autres cyclopes, puisqu'à cause de la ruse d’Ulysse, il prétend que « Personne » lui a fait du mal.

Ainsi il est puni pour son hospitalité hostile, sa cruauté et sa bêtise. Chez Circée et les Lotophages, l'hospitalité est un piège. Chez les lotophages, Ulysse et ses compagnons ont été surpris par l’accueil que leur réserva ce peuple.

Ces derniers leur offrirent à manger du lotos, une plante fantastique.

Les hommes d’Ulysse qui en mangèrent oublièrent alors la raison de leur voyage, leur famille, leur pays.

Ils ne pensaient plus qu’à une chose, consommer à nouveau du lotos.

Ulysse les a alors forcé à quitter les Lotophages, attachant ses marins aux bancs des navires de la flotte. Circé est entre les deux : d’abord ensorceleuse, prête à métamorphoser Ulysse en porc, elle finit par s’humaniser sous la contrainte des dieux et déclare qu’elle les aidera à partir.

Avec le récit d’Ulysse, on plonge dans le monde du monstrueux; il n'y a plus aucune humanité chez les Lestrygons, géants et ogres, ni chez les Cyclopes, ni bien sûr chez Charybde et Scylla, chez qui l'image de l'hospitalité serait presque comique.

Les scènes comportant ces monstres sont très violentes, ce sont souvent des massacres horribles dans lesquels Ulysse assiste sans pouvir secourir ses compagnons au spectacle de leurs corps réduits en miettes et dévorés vivants. Ainsi, à travers l'étude des passages d'Ulysse chez les différents personnages et peuples de l'Odyssée, nous avons donc vu en quoi l'hospitalité est synonyme d'humanité dans cette œuvre.

Nous avons pu rendre compte du caractère humain de cette qualité qu'est l'hospitalité grâce à l'épisode des Péhéaciens, qui accueillirent Ulysse et lui laissèrent le choix de partir ou non.

Les Phéaciens sont ceux qui craignent les dieux, et qui appliquent par conséquent à la lettre les rituels sacrés tel que l'hospitalité, ce qui n'est pas le cas des cyclopes par exemple.

Nous avons pu voir quel accueil il était réservé à Ulysse par Polyphème qui se disait plus fort que les dieux.

Et nous pouvons également remarquer que seuls les humains réspectent ce rituel, aucun des monstres ne l'a appliqué, que ce soit les cyclopes ou les Lestrygons, comme Circée, les sirènes, Charybde et Scylla qui ont tous cherché à nuire à Ulysse et ses compagnons et ainsi, qui empêchèrent les retour d'Ulysse à Ithaques. Comme nous l'avons vu, le rituel de l'hospitalité détient une place majeure dans l'Odyssée.

Dans l'antiquité grecque, l'hospitalité était considérée comme un devoir et se transmettait de génération en génération.

Quand on recevait un hôte, on devait lui offrir des présents, et l'inviter à sa table où on lui offrait pain et sel.

Ce rituel, très présent dans l'Odyssée, traduit bien l'ambiance de l'époque : l'épopée nous montre bien que les hommes de cette époque étaient très stricts au niveau de ce rituel, ce qui reflète une certaine réalité.

Pour conclure, il est très parlant que seuls les hommes sont capables d'hospitalité envers leurs hôtes.. »

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