L’odyssée et la tempête.

« se pose en victime des Dieux, impuissant il ne peut rien faire mais regrette de ne pas être mort a Troie, au côté d’Achille.

En effet la mort en mer est la pire de toute ; elle condamne à l’oublie car le corps est sans sépulture, sans honneur.

« Plût au ciel que j’eusse trouvé la mort et mon destin Le jour que les Troyens en nombre m’accablaient De leurs lances de bronze auprès du cadavre d’Achille ! J’eusse obtenu les honneurs militaires, on eut chanté ma gloire… Maintenant, le destin me livre à une atroce mort.

» Il est ensuite confronté à l’effondrement moral et physique lors de cette tempêtes ; en effet il a peur, « Ulysse sentit son coeur et ses genoux se rompre » ; il perd tout espoir de réussite « Pour moi la brusque mort est sûre » ; Il ressent ici les émotions du mortel, et non du Héros guerrier.

Ulysse est épuisé, mais trouve tout de même la force de remonter sur son navire et d’aller jusqu'à la rencontre de Nausicaa.

Pour conclure la tempête a donc une dimension épique tout au long du récit d’Ulysse, en effet, dès que ce motif est présent Ulysse rencontre des péripéties, les dieux en sont souvent les responsables, le merveilleux ainsi que le cadre grandiose est donc présent.

Cependant, cet univers de la tempête sert aussi à démontrer que le Héros est un humain et qu’il ressent les mêmes sentiments que toute sa civilisation.

Ainsi, l’image du héros épique reste noble et d’autant plus admirable.. »