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L'oeuvre de Bossuet

Publié le 22/04/2012

Extrait du document

bossuet

ŒUVRES ORATOIRES

 

SERMONS,

DISCOURS,

PANÉGYRIQUES,

MÉDITATIONS ET ORAISONS FUNÈBRES

 

SERMONS SUR LE JUGEMENT DERNIER (1643),

SUR LA PROVIDENCE (1656 et 1662,

SUR L'ÉMINENTE DIGNITÉ DES PAUVRES (1659),

SUR LA PASSION DE

JÉSUS‑CHRIST (1660),

SUR LE MAUVAIS RICHE (SUR L'IMPÉNITENCE FINALE) (1661),

SUR L'AMBITION (1662),

SUR LA MORT (1662),

SUR LA PROFESSION DE MADEMOISELLE DE LA VALLIÈRE (1675),

SUR L'UNITFÉ DE L'`ÉGLISE, (1686), etc.

PANÉGYRIQUES DE SAINT BERNARD (1653),

DE SAINTE THÉRÈSE (1657)

MÉDITATION SUR LA BRIÈVETÉ DE LA VIE (1648)

DISCOURS SUR LA VIE CACHÉE EN DIEU (1692), etc.

ORAISONS FUNÈBRES DE NICOLAS CORNET (1663),

DE HENRIETTE DE FRANCE (1669),

DE LA DUCHESSE D'ORLÉANS (1670),

D'ANNE DE GONZAGUE (1685),

DE MICHEL LE TELLIER (1686),

DU PRINCE DE CONDÉ (1687), etc.

 

PRINCIPALES ŒUVRES THÉOLOGIQUES, POLÉMIQUES ET HISTORIQUES

 

RÉFUTATION DU CATÉCHISME DU SR. PAUL FERRY (1655)

EXPOSITION DE LA DOCTRINE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE (1671)

OPUSCULES POUR L'INSTRUCTI0N DU DAUPHIN (1672‑1677)

DISCOURS SUR L'HISTOIRE UNIVERSELLE (1681)

CATÉCHISME DU DIOCÈSE DE MEAUX (1687)

HISTOIRE DES VARIATIONS DES ÉGLISES PROTESTANTES (1688)

DÉFENSE DE L'HISTOIRE DES VARIATIONS (1691)

AVERTISSEMENTS AUX PROTESTANTS (1689‑1691)

MAXIMES ET RÉFLEXIONS SUR LA COMÉDIE (1694)

INSTRUCTION SUR LES ÉTATS D'ORAISON 1695)

ÉCRITS SUR LES MAXIMES DES SAINTS (1697‑l698)

RELATION SUR LE QUIÉTISME (1638)

REMARQUE SUR LA RÉP0NSE DE M. L'ARCHEVÊQUE DE CAMBRAI (1698)

RÉPONSE A QUATRE LETTRES DE M. L’ARCHEVÊQUE DE CAMBRAI (1698)

TÉMOIGNAGE SUR LA VIE ET LES VERTUS DE M. VINCENT DE PAUL (1702)

POLITIQUE TIRÉE DE L'ÉCRITURE SAINTE (1709, composé en1677)

DE LA CONNAISSANCE DE DIEU ET DE SOI‑MÊME (1727, composé en 1694‑1695)

ÉLÉVATION A DIEU SUR LES MYSTÈRES (1727, composé en 1694‑1695)

MÉDITATIONS SUR L'ÉVANGILE (1730‑1731), composé en 1694‑1695)

TRAITÉ DU LIBRE ARBITRE (1731, composé en 1677)

TRAITÉ DE LA CONCUPISCENCE (1731, composé en 1693)

TRAITÉ DE L'A.MOUR DE DIEU (1736), etc.

 

ŒUVRES PERDUES

 

ORAISONS FUNÈBRES D'ANNE D'AUTRICHE ET DE MADAME DU BLÉ D'UXELLES

SERMON SUR L'ENFER

PANÉGYRIQUES DE SAINT AUGUSTIN

SAINT THOMAS D'AQUIN, etc.

bossuet

« Bossuet, par Rigaud.

Grandeur, sérénité, douceur du chef de l'Église de France (Musée du Louvre) .

Un homme d'église Rarement une existence s'est à ce point confon­ due avec l'exercice d'un ministère.

De sa jeu­ nesse à sa mort, Bossuet demeura un homme d'église.

Né à Dijon en 1627, il y commence de solides études, qu'il poursuit à Paris au collège de Navarre (philosophie et théologie).

S'il connaît bien les grands écrivains grecs et latins, il possède encore mieux la Bible, les Pères de l'Église (saint Augustin, saint Jean Chrysostome) et les théologiens médiévaux.

Après avoir exercé son apostolat à Sarrebourg et à Metz, il s'établit à Paris en 1659 :pendant un : quart de siècle (1 660-1687) se succèdent ses plus 1 belles œuvres oratoires : Sermons, Oraisons funèbres.

De 1670 à 1681, Bossuet, choisi par le roi, se consacre à l'éducation du dauphin.

Nommé ensuite évêque de Meaux, le prélat fait figure de chef de l'Église de France : en 1681- 1682, dans le conflit de la Régale, qui oppose Louis XIV au pape, il contribue à réaffirmer les libertés gallicanes sans rompre avec la papauté.

Il s'occupe beaucoup de son diocèse, intervient dans de multiples controverses.

Il meurt à Paris en 1704.

Les « Sermons » Les Anciens distinguaient chez l'orateur les dons de la nature et les acquisitions de la culture.

Bossuet était richement doué : une intelligence soucieuse de clarté, une sensibilité frémissante et surtout une puissance imaginative qui le situe parmi les grands visionnaires.

Il avait une fougue qui l'apparente à Tertullien (qu'il admirait), le goût des formules saisissantes, 1 'amour du concret.

Les premiers sermons de Bossuet sont encore marqués par les souvenirs scolaires : divisions, définitions, notions abstraites.

Mais ils four­ millent d'images violentes, de détails colorés.

Naturellement baroque, formé en pleine époque Louis XIII, l'écrivain va subir deux influences bénéfiques, parce que limitées : celle de Vincent de Paul et celle du public de la cour.

Toutes deux ont concouru à le débarrasser des lourdeurs théo­ logiques et des risques de trivialité de son réa­ lisme.

Dans le Panégyrique de saint Paul (vers 1657), Bossuet célèbre le dépouillement et 1 'effi­ cacité de la prédication de l'apôtre, rude et rocailleuse.

Influencé par Vincent de Paul, le jeune orateur rêve d'une telle simplicité .

Il y atteint presque dans le sermon Sur l'éminente dignité des pauvres (1659).

Mais en réalité il ne réussit pas à chasser longtemps son propre naturel.

Son vrai maître en éloquence est un admirateur de Cicéron, saint Augustin, dont il ne tarde pas à reprendre l'enseignement : l'élo­ quence ne doit pas être recherchée pour elle­ même, elle doit être au service de la vérité.

S'il hésite encore un peu au début du Carême, prêché en 1660 dans l'église des Minimes, il s'affirme avec les sermons Sur l'honneur du monde et Sur la Passion.

Ce dernier fait penser à une toile de Rouault.

L'orateur assiste à tel point aux scènes évangéliques qu'il pleure sur le « pauvre Jésus », insulte ceux qui le frappent, recrée le dialogue entre la victime et la solda­ tesque; il est hanté par ce sang qui coule, par cette face « autrefois les délices, maintenant 1 'horreur des yeux ».

Les prophètes bibliques ne cessent de lui prêter leurs lamentations.

En 1661, lors du Carême des Carmélites, Bos­ suet développe ses véritables idées en matière de prédication dans le sermon Sur la Parole de Dieu.

Il y use magistralement des reprises incanta­ toires, recourt à d'étonnantes images : la Parole divine est foudre, tonnerre, lumière, secret mur­ mure...

selon les côtés par où son célébrant l'envisage.

Parfois apparaît un extraordinaire poème en prose (la Parole et l'orage).

Sermon sur la Parole de Dieu Exorde.

Le seul Maître qu'il faille écouter est Jésus­ Christ.

Parallèle entre l'autel et la chaire, entre l'Eu-. »

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