L'oisiveté est la mère de tous les vices. Montrer la vérité de ce proverbe.

« .

sm: la terre pour rester inactif.

Nous ne pouvons nous ·écarter de cette loi qu'à notre préjudice; le travail c'est la san.té du corps et de l'âme.

L'activité nourrit, exerce, a~gmente.la force et la vie, tandis que l'oisiveté ·paralyse, anéantit toutes nos facultés physiques et in­ tellectuelles; elle est la mère de tous les vices et l'o­ rigine de bien des maladies.

L'enfant oisif, paresseux, est malheureux.

Pour lui, Je jeu même cesse _bientôt d'avoir de l'attr~it; car 1\l repos et le jeu ne causent un plaisir véritable qu'après la fatigue du corps ou la contention de l'esprit.

Comme il néglige l'étqde, il reste ignorant, et il passe le temps dans lequel on doit faire des provisions pour l'avenir, sans exercer aucune de ses facultés, ~ plutôt en les .

tournant vers le mal, car le terrain où l'on ne cultive aucune plante utile .produit çle lui-même de mauvai­ ses herbes.

C'èst surtout pour l'adolescent que l'oisiveté est dan­ gereuse •• Les jeunes ge.ns inappliqu1s ont une imagina­ fion toujours errante : faute d'aliment solide, lew· cu~ riosité se tourne en ardeur vers les objets vains ou dan­ ge1·eux 1 • Notre .nature nous porte vers le mal corrime vers le bien, mais comme le mal est beaucoup plus fa­ cile à faire que le bien, une âme molle et sans ressort, qui n'a pas contracté· par le travàil des habitudes d'é­ :qergi\),· succombera.

aux premières tentations par fai­ l:Ïlessè et par désœuvre~p.ent.

rVhommè fait,"quïne travaille pas,est à charge à lui­ même, car il s'ènnuie, et il l'est aussi aux autres qui le méprisent.

.

·( , S'il est pauvre, il est tenté de se crée~ par des ac~es.

t.

Fénelon.. »