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Lorenzaccio

Publié le 21/01/2013

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Lorenzaccio - Alfred de Musset Au cours du XIXème siècle, la France, à la recherche d'une situation stable, est marquée par le trouble et les conflits. En effet, au lendemain de la période Révolutionnaire, le peuple français est en quête de stabilité. Cependant, les gouvernements républicains et monarchiques se succèdent, sans grand succès. Dans ce contexte instable, le romantisme apparaît, avec la l'importance du moi et de la mélancolie. Musset, avec sa pièce Lorenzaccio, s'inscrit dans le théâtre romantique. Ce drame, dont Lorenzo de Médicis est le héros, montre les oppositions que Florence a connues au XVIème siècle. Alors que Florence est gouvernée par Alexandre de Médicis, tyran et débauché, Lorenzo se rapproche de lui afin de mettre fin à son règne, établir la république et calmer les oppositions. Mais sa mauvaise réputation le suit et ses idées ne sont pas suivies : ses efforts resteront vains. La scène 3 de l'acte III, contient un échange entre Philippe Strozzi et Lorenzo. Ce dernier conseille Philippe Strozzi par rapport à sa famille et à sa situation par rapport au duc puis se confit sur son changement d'attitude et avoue s'être pris au jeu. Mais alors quel est l'intérêt de cette pièce ? Qu'est-ce que Musset a voulu nous faire comprendre ? Dans un premier temps, nous commenterons la place des citoyens de Florence, face à la tyrannie du duc. Dans un deuxième temps, nous analyserons le personnage de Philippe Strozzi, aîné de sa famille. Enfin, dans un troisième temps, nous aborderons la transformation de Lorenzo de Médicis face à son destin. Pour commencer, le début de la scène commence entre le peuple et un Officier. Cette représentation, montre une ville en crise, avec un abus des pouvoir, d'un Duc tyrannique et donc très peu aimé du peuple,et la volonté d'un changement mais y a t-il vraiment une justice réelle ? Tout d'abord, on constate que les citoyens subissent les abus de pouvoir du duc, Alexandre de Médicis. En effet, l'officier qui vient arrêter les fils Strozzi, s'identifier à la justice « laisser passer la justice du duc « ( réplique 8), l'allégorie de la justice représentée par un soldat, montre l'injustice du Duc. De plus, les termes « hallebardes « et « justice « (répliques 8) sont mit dans une même phrase, cela appuie le fait que la justice de Florence est tyrannique. Ensuite Philippe Strozzi s'indigne de l'arrestation de ses fils, qui n'ont fait que défendre l'honneur de leur soeur en frappant Salviati, mais qui sont quand même emprisonné car Salviati fait partit de l'entourage du Duc, et a donc droit à sa protection. Puis, on observe que les personnages sont dans ce passage, dans l'incompréhension. De nombreuses interrogations sont posés par Philippe, Pierre, le peuple, les bourgeois ... Mais la réponse n'est jamais donné. Cette incompréhension dénonce donc l'incohérence des ordres du Duc. Et, Philippe dans son monologue (réplique 26), montre encore une fois, la corruption de Florence, puisqu'à chaque fois que la justice veut être rendu, l'injustice vient frappait. Il ne comprend pas pourquoi un être abject, alcoolique et meurtrier puisse avoir le droit d'une équité surtout lorsqu'il insulte « la plus noble famille de Florence « (réplique 26) . Le régime du Duc est donc protesté constamment : la justice est corrompu, il s'empare d'elle ainsi que de la loi, pour se défendre contre ses opposant, au lieu que ça soit équitable et honnête pour tous. Le Duc abuse de son pouvoir. C'est ainsi que les personnages évoquent les corruptions et dysfonctionnements face à cette affaire Salviati. Tout d'abord, Lorenzo éclaire tardivement les agissements du duc. Il dit à Philippe que Salviati séduit les filles mais pas pour lui seul, également le duc, qui exerce « le droit du seigneur sur la prostitution « (réplique 45). C'est donc pour ça que les protecteurs de Louise Strozzi (ses frères : Pierre et Thomas) sont arrêtés, malgré qu'aucun faits ne puissent leur...

« insulte.

Cela donnent une forme inhumaine au personnage et accentue son rôle de soldat d'arrestation.

On peut se demander si cette violence émane de la peur de l'agitation de la foule ou du manque de temps imparti par le duc, qui n'attends que de pouvoir continuer sa débauche sans dérangements et encombrements.

Pour terminer, la présence indirecte du duc et les propos qui le qualifient montre que la population le discrédite.

La loyauté des Strozzi est opposé avec la malhonnêteté des Médicis :« Imbécile ! qui arrête un Strozzi sur la parole d'un Médicis ! » (réplique 4).

De façon générale, dans cette scène, le duc est qualifié et décrit de façon peu flatteuse.

Tout indique que malgré sa place de Duc, il n'est pas respecté par tous et peu apprécié ( surtout des Strozzi qui sont en guerre contre cette famille.) Pour finir, le peuple, comme la famille Strozzi, refusent ces arrestations et donc s'opposent au pouvoir.

En effet, ils ne comprennent pas cette arrestation : « Nous le connaissons bien ; c'est le fils de Philippe.

» (réplique 5), ce qui indique de la sympathie face aux accusés.

Puis, le peuple s'oppose à l'officier et aux ordres du duc, ils ne veulent pas laisser se faire un injustice.

Ils prennent partis dans cet affrontement.

En conséquence, on constate la volonté du peuple de mettre fin à la tyrannie du duc, puisqu'il conteste ses ordres. Ensuite, nous remarquons que la justice se réfère au tribunal des « Huit ».

En effet, lorsque l'officier mentionne qu'il emmène les suspects devant ce tribunal, Pierre cesse de s'opposer.

Il semble considérer la loyauté de cette institution, contrairement à celle du duc.

On observe donc que la justice parait exister malgré tout à Florence et que le jugement des « Huit » est respecté.

Mais, Philipe s'interroge quand même sur leur impartialité, puisque l'affaire repose sur une arrestation peu justifié mais que les Huits acceptent quand même de donner un jugement.

Philippe a des inquiétudes et des hésitations sur ce tribunal, mais il devra quand même s'en remettre à eux, pour ses fils.

Une fois de plus la justice est remit en cause.

Nous avons donc pu voir que Tous, veulent une vrai justice, qu'ils sont prêts à se battre pour ça, mais que la corruption empêche cela.

Le Duc ne donne justice qu'à son avantage, et que la seule vrai justice existante à Florence ( Les Huits ), n'est pas encore la meilleur.

Le début de la scène, montre donc une fois de plus la mauvaise instance à Florence.

Par la Musset, montre en parallèle, la situation politique et la mauvaise Justice de son temps. En second, nous allons voir la Famille Strozzi et particulièrement Philippe Strozzi, le patriarche face aux injustices qu'ils vivent, et leur soif de justice justifiée.

Tout d'abord, on constate que les Strozzi sont une famille respectable et respectée, encrée dans la société florentine depuis longtemps.

Elle fait donc partie de Florence, et la population prend sa défense à la moindre occasion.

Cette famille, par son nom et ses qualités, est très bien considérée par la population.

De plus, Philippe, qui est le plus vieux encore présent dans cette famille, est comme un père pour le peuple.

Il y a donc une affection réciproque.

En outre, les Strozzi sont une famille soudée, partageant des valeurs d'entraide et de solidarité, puisque Pierre prend la défense de Thomas lors de l'arrestation et se conduit en frère aîné : Thomas ne s'exprime que deux fois, contrairement à Pierre qui réplique huit fois contre l'officier.

Puis ce dernier rassure son père, lorsqu'il se fait emmener par l'officier, il le préserve du pire.

En ce qui concerne Philippe, il s'inquiète de la situation, en voyant de quoi est capable le duc.

C'est donc l'image d'une famille soudée aux siens et à ses opinions, qui nous est renvoyé. Ensuite, face à tant de trahison, de non reconnaissance et d'injustice, Philippe Strozzi semble être las de se battre et d'essayer de maintenir la paix, parce que quoi qu'il fasse l'injustice ressurgit toujours, aussi incompréhensible qu'avant.

De plus, Philippe Strozzi est un homme qui est vieux, et qui continue de vieillir.

Tout un. »

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