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Madame Loisel rêve d'appartenir au monde des riches». Aimeriez-vous être riche? Quels rêves actuellement inaccessibles pourriez-vous réaliser? Comment imagineriez-vous, alors, votre vie ?

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

— Une référence. « Madame Loisel rêve d'appartenir au monde des riches » : ce renvoi au texte vous indique que vous devez exploiter les données de l'extrait. — Trois questions. « Aimeriez-vous être riche ? Quels rêves actuellement inaccessibles pourriez-vous réaliser ? Comment imagineriez-vous, alors, votre vie?»: les mots « aimeriez-vous », « rêves inaccessibles », « pourriez-vous», « imagine-riez-vous» vous placent dans une situation fictive. Vous devez vous situer dans l'irréel. Le mot « vie » vous indique que vous devrez imaginer et mettre en scène votre quotidien dans l'hypothèse où vous seriez riche. — Des consignes de forme. «Vous organiserez votre réflexion avec une introduction, un développement et une conclusion » : le plan traditionnel en trois parties vous est ici indiqué. Mais attention : le verbe « organiserez » vous incite à ordonner vos idées les unes par rapport aux autres. Ne présentez pas le catalogue d'une vie de milliardaire !

« uniquement en taxi, un taxi personnel dont je réglerais la note une fois par mois.

Cependant, je ne passerais pas mavie à Paris ! Si j'étais riche, je voyagerais...

Bien sûr, aujourd'hui, le voyage s'est démocratisé et chacun peut partirau bout du monde pour un prix modique.

Mais mon luxe à moi, ce serait de voyager quand je le voudrais : je neserais tenue ni par un calendrier, ni par des horaires de travail : je pourrais m'échapper sur une simple lubie, et pourlongtemps ! Pendant quelques mois, je m'installerais dans une de ces îles minuscules du Pacifique dont les noms mefont tant rêver : îles Sous-1e Vent, îles Marquises...

Et je consacrerais mon temps à lire, à explorer les fonds sous-marins, à regarder les étoiles.

On pourrait m'objecter que cette vie de riche original est réservée aux célibataires.

Jene le crois pas : bien au contraire, je pense que mon mari et mes enfants adoreraient cette vie extravagante queseul l'argent peut procurer.

Outre cette liberté de ne rien posséder qui est, à mon avis, le comble du luxe, jevoudrais faire profiter les autres de mon argent. < 2e partie : la générosité, la solidarité, le partage > Souvent les riches sont considérés d'un mauvais oeil.

En effet, soit on associe la richesse à l'avarice — Harpagon,l'oncle Picsou, le Père Grandet, sont là pour montrer que la richesse ne va pas forcément avec la générosité —; soiton l'associe à la corruption, à la drogue, à l'argent « sale ».

De même, une prospérité trop voyante me paraît dudernier mauvais goût et je trouve ridicules ces nouveaux riches qui se pavanent en voitures décapotables à Saint-Tropez pour être sûrs d'être vus, et ces femmes chargées de bijoux comme des sapins de Noël qui cherchent àattirer tous les regards.

N'oublions pas, en outre, que d'un point de vue personnel, la richesse a son revers car,souvent, les riches sont inactifs, seuls et malheureux...

Par opposition à ces gens qui se damnent pour leur argent,je voudrais, si j'étais riche, aider les autres.

D'abord ceux que j'aime, c'est-à-dire ma famille.

Je mettrais à ladisposition de mes parents et de ma sœur un compte en banque toujours approvisionné.

En ce qui concerne mesamis, je ne leur donnerais pas d'argent, mais je financerais leurs projets pour qu'ils aient la fierté d'avoir réussi pareux-mêmes et non la honte de me devoir leur succès.

Enfin, j'aimerais par-ticiper aux recherches contre le sida : jefinancerais le travail des équipes les plus prometteuses et j'achèterais, en leur nom, les machines et les produits lesplus sophistiqués pour favoriser leur travail.Mais, plus important encore : je montrerais de l'intérêt pour les projets divers que je prendrais en charge.

Car jevoudrais surtout éviter de réduire mon action à son aspect financier et je détesterais n'être considérée que commeun généreux banquier.

Le plus important, en effet, si j'étais riche, serait d'être aimée et respectée, non pas parceque j'aurais de l'argent, mais parce que j'aurais su inspirer de la considération à mon entourage. < Conclusion > J'aimerais beaucoup être riche : pour mener la vie libre dont je rêve et pour faire profiter ceux que j'aime de monargent.

Mais je ne voudrais pas être prisonnière du ghetto des riches ; je ne voudrais pas être l'un de cesmilliardaires arrogants et solitaires qui fument leur cigare sur le pont de leur yacht en ignorant les commentairesenvieux des passants.

J'aimerais plutôt ressembler au comte de Monte-Cristo qui, incognito, laisse sur son passagedes bourses remplies d'or, récompense la loyauté de ses amis et se venge impitoyablement de ceux qui l'ont trahi.. »

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