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Marguerite d'Angoulême à François Ier: Après la bataille de Marignan, elle écrit au roi son frère. Elle le félicite de sa victoire, puis elle l'invite à des conquêtes plus pacifiques : celles de la science et de l'art.

Publié le 09/02/2012

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Le courrier qui nous apporte la nouvelle de votre victoire nous a comblés de joie, et Madame (1) en a sur-le-champ rendu grâces à Celui qui vous aida contre vos ennemis. Toutefois votre triomphe, si grand qu'il soit, ne fait que combler notre attente, car se pouvait-il qu'une armée dont vous êtes le chef n'opérât pas des merveilles? On nous a conté l'héroïsme dont vous avez donné de nouvelles preuves dans ce combat de géants : vous avez été vousmême, Sire, et tout ce qu'on nous rapportera sur ce sujet ne pourra que confirmer la très haute estime où nous tenons notre valeur. Je remercie Dieu de vous avoir gardé de tout mal en ce péril extrême, et je vois, dans cette protection, le gage du bonheur qu'il réserve à votre règne....

« de Vinci, un Primatice, un Celfini.

Je n'ose vous nommer 1\lichel-Ange Buonarotti et Raphaël Sanzio, qui ne consentiront jamais à quitter le Pape, leur _protecteur.

Voilà, Sire, les dépouilles que je voudrais vous voir rappor­ ter .en wdtre T..Qy:anm~; wOITà l'œ.uw.re â llrque'lle' je vouElraliS voir. »

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