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Marguerite de Navarre - Extrait nouvelle 12

Publié le 25/11/2013

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Deuxième journée : Nouvelle 12       Marguerite de Navarre est un personnage important en littérature mais aussi d'un point de vu politique. Étant la sœur du roi, elle est témoin de nombreux événements à la Cour. Au début de la deuxième journée, à une nouvelle au allure de farce, succède une nouvelle historique relatant l'assassinat du Duc de Florence, Alexandre de Médicis (1537). Marguerite ne cache pas son origine en le présentant comme ˝ un duc de la maison de Médicis ˝ ou encore en précisant le nom de sa femme ˝ Mme Marguerite ˝ qui n'est autre que la fille de Charles Quint. On peut supposer que Marguerite de Navarre à connue l'assassin alors qu'il devait être venu en France pour se réfugier. Cette nouvelle est par ailleurs écrite en 1947, dix années qui sont dés le début de la nouvelle présenté : ˝ Depuis dix ans en çà ˝. Le meurtrier serait alors le cousin même de la victime, Lorenzino. La nouvelle 12 s'inscrit donc dans une continuité littéraire, car on compte plusieurs ouvrages relatant de ce crime, par exemple avec Lorenzacio de Musset. Il s'agit de la douzième nouvelle, qui est la seconde nouvelles du deuxième jour. Elle est racontée par Dagoucin, homme réputé pour sa sagesse que Nomerfide a chargé de raconter une histoire conforme à son renom. Cependant, narrateur qui se présente dés le départ comme condamnant le meurtrier et excusant le Duc (fin de la nouvelle 11). L'extrait proposé est un rapport de la mise à mort du duc. Le Duc, bien que marié convoite la sœur de son ami le gentilhomme. Il lui demande alors d'arranger un rendez-vous et de le laisser jouir de la jeune femme chaste et vertueuse. Le gentilhomme est menacer si il ne s’exécute pas, il trompera son ami tyrannique en la lui l'accordant mais seulement de parole. Car il le tua dans son lit, à l'heure où il espérait avoir victoire sur la femme convoitée. Comment Marguerite de Navarre nous offre-t-elle une critique politique à travers la narration burlesque d'un crime historique ? Dans un premier temps, nous pourrons voir les différents enjeux de la narration qui nous permettra de présenter la réversibilité de l'action. Puis pour conclure nous nous demanderons si cet extrait ne se présente pas comme une tragédie burlesque ?         Notre extrait est une nouvelle raconté par Dagoucin. Comme on doit le rappeler, il raconte une histoire véritable qu'il lui est arrivé ou qu'il a entendu. Ici, on peut supposé que c'est une histoire qu'il a ouït dire. Il est donc naturel que le récit soit sous forme de narration. Cependant, on constate que le personnage raconte cette histoire comme si il eu été présent. Il alterne narration et discours direct. Or, le discours direct est une rapport exacte des paroles prononcées par les deux personnages de la nouvelle. Bien qu'ici l'on peut supposer que ce n'est pas le cas, mais c'est seulement un rapport équivalent au fait. Dagoucin propose de créer une histoire au plus proche du réel, en faisant participer les personnages à la narration de leurs propre histoire. Cela crée un effet réel et dramatique notamment en permettant le jeu sur l'ambiguïté du ˝ elle ˝ comme nous le verrons par la suite ou encore en s’effaçant du récit. En effet, les personnages sont introduits par des verbes introducteurs notamment ˝ en lui disant ˝ (utilisé à deux reprises), ˝ lui répondit ˝, qui permet une mise en avant des paroles directes et créant une mise en relief du ˝ témoignage ˝. Malgré tout, notre extrait garde une narration successive du plan de mise à mort du duc mais également une analyse des désirs et des pensées des personnages. Dagoucin se pose en na...

« femme convoitée.

Comment Marguerite de Navarre nous offre-t-elle une critique politique à travers la narration burlesque d'un crime historique ? Dans un premier temps, nous pourrons voir les différents enjeux de la narration qui nous permettra de présenter la réversibilité de l'action.

Puis pour conclure nous nous demanderons si cet extrait ne se présente pas comme une tragédie burlesque ?         Notre extrait est une nouvelle raconté par Dagoucin.

Comme on doit le rappeler, il raconte une histoire véritable qu'il lui est arrivé ou qu'il a entendu.

Ici, on peut supposé que c'est une histoire qu'il a ouït dire.

Il est donc naturel que le récit soit sous forme de narration.

Cependant, on constate que le personnage raconte cette histoire comme si il eu été présent.

Il alterne narration et discours direct.

Or, le discours direct est une rapport exacte des paroles prononcées par les deux personnages de la nouvelle.

Bien qu'ici l'on peut supposer que ce n'est pas le cas, mais c'est seulement un rapport équivalent au fait.

Dagoucin propose de créer une histoire au plus proche du réel, en faisant participer les personnages à la narration de leurs propre histoire.

Cela crée un effet réel et dramatique notamment en permettant le jeu sur l'ambiguïté du ˝ elle ˝ comme nous le verrons par la suite ou encore en s'effaçant du récit.

En effet, les personnages sont introduits par des verbes introducteurs notamment ˝ en lui disant ˝ (utilisé à deux reprises), ˝ lui répondit ˝, qui permet une mise en avant des paroles directes et créant une mise en relief du ˝ témoignage ˝. Malgré tout, notre extrait garde une narration successive du plan de mise à mort du duc mais également une analyse des désirs et des pensées des personnages.

Dagoucin se pose en narrateur omniscient comme on peut le voir grâce aux précisions extradiégétiques et forte utilisation du participe passé ou présent : ˝ L'autre ignorant ce qu'il voulait faire ˝, ...

cela nous permet de percevoir les réactions profonde des caractères des personnages.

Ceci crée une forte implication du lecteur face aux personnages, on connaît leurs réflexions.

Dagoucin ne s'arrête pas là, et nous offre en plus les pensées du duc grâce à la relative appositive ˝ pensant qu'il lui amenât celle qu'il aimait tant ˝ ou celle du serviteur ˝ trouvant le. »

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