Marguerite Duras - L'Amant et l'autobiographie

Mathis Balency-Béarn 2100621 Grand débats, grands auteurs : XX siècle Sujet pour devoir écrit : « L'écriture autobiographique, ce n'est jamais fini, on n'a jamais fini d'écrire « affirme Béatrice Didier. À confronter avec L'Amant. Écrire une autobiographie, c'est tenter de capturer l'histoire de sa propre vie dans un récit. À soixante-dix ans, Marguerite Duras écrit L'Amant, une semi autobiographie où elle raconte l'histoire d'une adolescente française vivant en Indochine et de sa rencontre avec un héritier chinois. Pour la critique littéraire Béatrice Didier, « L'écriture autobiographique, ce n'est jamais fini, on n'a jamais fini d'écrire «. Comment cette affirmation s'applique t-elle à l'écriture de Duras dans L'Amant et y a-t-il une manière d'aller au-delà de l'inachevé pour atteindre un but plus profond ? Nous étudierons cette question en trois parties : I-Réalité et vérité II-Une recherche plus profonde d'éléments infinis : Le Temps et Les Sentiments chez Duras III-Se trouver soi-même I-Réalité et vérité Le réalisme chez Marguerite Duras est très particulier. Ce sont surtout les descriptions dans son oeuvre qui nous baignent dans l'ambiance du roman. Il y a un côté très visuel, très cinématographique qui fait que l'on soit face à un réalisme absolu. L'écrivain et journaliste français François Nourissier, a écrit dans la quatrième de couverture de L'Amant (paru en 1984) qu'il y a un extrême réalisme dans sa littérature: « On voit le fleuve ; on entend les cris de Cholon derrière les persiennes dans la garçonnière du Chinois... « Quand on lit L'Amant, tout est très visuel. On est transportés en Indochine, on arrive à sentir la peau des personnages, on entend leurs voix. Ceci étant dit, L'Ama...