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MONTESQUIEU, Les Lettres Persanes, Lettre 99

Publié le 03/09/2012

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montesquieu

C) La critique de la monarchie absolue (le roi et ses sujets) Le dernier paragraphe introduit une comparaison inattendue. Rica semble avoir gardé le meilleur pour la fin. Il a ménagé ses effets. La soumission trop facile à la mode est le reflet de la soumission au roi, qui profite de ce défaut. le thème reste le changement des français fait par la comparaison L26 «  il en est des manières et de la façon de vivre comme des modes « Lexique de la monarchie : « roi «, « monarque «, «prince «, « la cour « « souverain « il s'agit là de Louis XIV Présence d'un decrescendo marquant toute la puissance du roi (« à la cour;la cour, à la ville; la ville, aux provinces « . le verbe « imprimer « à une valeur forte pour exprimer l'influence royale. Métaphore : « L'âme du souverain est un moule qui donne la forme à toutes les autres « Phrase finale qui marque la réelle critique. L'absolutisme et le manque de liberté est alors critiqué.

montesquieu

« Accentuée par l'évolution du caractère changeant des Français.

Voc.

Changement: « nouvelle mode » « serait changé » »changeante nation » Cette dernière formuleest plus sérieuse ce qui permet à l'auteur d'établir un lien avec le dernier paragraphe avec le verbe changer dans « les français » changent.

De la mode on passe auxchangements des français.Registre humoristique à part le dernier paragraphe qui est satirique (remise en cause de la monarchie).

Ce dernier paragraphe joue sur l'opposition Paris/Province :« paris / campagne »insistance sur la durée du séjour « six mois » implique la rapidité avec l'hyperbole « aussi antique que si elle s'y était oubliée trente ans »vocabulaire de l'apparence: « portrait »,« représenté », « peinte » , le fils n'est pas en mesure de reconnaître sa mère = aucune constancehumour dans des hyperboles : « quantité prodigieuse de mouches » « le visage au milieu d'elle même »Lexique de la rapidité : « tout à coup » « le lendemain » + antithèses « été/hiver » « visage/pied » « Autrefois/ Aujourd'hui » La critique des caprices de la mode permet à Montesquieu de montrer non seulement le caractère superficiel des français mais aussi et surtout le caractèreinfluençable.

En prouvant cela, il amène son lecteur au véritable objectif de la lettre: la critique de la monarchie. C) La critique de la monarchie absolue (le roi et ses sujets)Le dernier paragraphe introduit une comparaison inattendue.

Rica semble avoir gardé le meilleur pour la fin.

Il a ménagé ses effets.

La soumission trop facile à lamode est le reflet de la soumission au roi, qui profite de ce défaut. le thème reste le changement des français fait par la comparaison L26 « il en est des manières et de la façon de vivre comme des modes »Lexique de la monarchie : « roi », « monarque », «prince », « la cour » « souverain » il s'agit là de Louis XIVPrésence d'un decrescendo marquant toute la puissance du roi (« à la cour;la cour, à la ville; la ville, aux provinces » .

le verbe « imprimer » à une valeur forte pourexprimer l'influence royale.Métaphore : « L'âme du souverain est un moule qui donne la forme à toutes les autres » Phrase finale qui marque la réelle critique.L'absolutisme et le manque de liberté est alors critiqué. Conclusion:Ainsi, la lettre 99 de Montesquieu est bien caractéristique du genre épistolaire.

L'auteur sait user des différentes techniques pour donner au lecteur l'impressiond'authenticité et par ce moyen fait la critique du comportement des français vis à vis de la mode.

Il insiste sur leur caractère superficiel et peut de la sorte aboutir aune critique plus marquée de la monarchie absolue sur les français.Cette lettre est se met donc bien au service de la critique sociale et politique.. »

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