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Nombreux sont les romanciers qui ont créé des héros faibles, maladroits ou ridicules. Quel intérêt ce choix présente-t-il selon vous ?

Publié le 05/09/2018

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Enfin, un personnage faible peu faire ressortir la vision de l’auteur, sa volonté d’introduire des éléments autobiographique : « Madame Bovary c’est moi » disait Flaubert. La voix de l’auteur se fait d’ailleurs souvent entendre. Dans les Souffrances du jeune Werther de Goethe par exemple ou dans Voyage au bout du monde dans lequel Céline par de sa propre expérience. Aussi, dans Les Faux monnayeurs, Edouard semble être le double de Gide, l’auteur : « Mais dès qu’il faut les vêtir, (…) leur inventer des parents, une famille, des amis, je plie boutique. Je vois chacun de mes héros (…), orphelin, fils unique, célibataire et sans enfants ».

Pour conclure, la création d’un personnage faible, naïf, en décalage avec son temps, dépassé par les évènements, victime de ses propres sentiments a un réel intérêt pour l’auteur. Celui-ci veut toucher le lecteur, donc lui plaire, tout en cherchant à démontrer et faire ressortir les vices de la société, et même parfois se faire entendre dans le cadre d’éléments autobiographiques. Comment se fait cette représentation de l’antihéros peut-elle changer au cours d’un récit, par exemple dans un récit d’éducation ?

« personnage faible sert donc à attendrir le lecteur et se reconnaitre dans certains aspects du personnage.

De même que dans Manon Lescaut, l’amour devient un motif noble pour justifier la faiblesse de Desgrieux : Montesquieu le démontre en disant qu’il n’est pas « étonné que ce roman dont le héros est un fripon et l’héroïne une catin, plaise, parce que toutes les mauvaises actions du héros ont pour motif l’amour, qui est toujours un motif noble, quoique la conduite soit noble » Dans un deuxième point, l’intérêt de construire un personnage faible pourrait être de critiquer la société, de donner une valeur morale au roman.

Par exemple dans Manon Lescaut, Desgrieux étant contrôlé par le frère de Manon permet de dénoncer une société corrompue et victime de l’ancien temps (par la nostalgie), mais aussi une vision sur l’autorité des parents sur le mariage des enfants.

De plus, Dans le Voyage au bout de la nuit, nous avons par la vision négative du personnage, nous donne une vision négative sur la guerre, qui permet de rendre compte sur ce réel problème historique.

Par le Père Goriot, les valeurs de la société sont comme inversée, puis recherchant la vengeance après avoir été rejetée.

Changer la société est une visée très recherchée par les romanciers, comme peut le dire Diderot en faisant l’éloge de Richardson : « Par un roman, on a entendu jusqu'à ce jour un tissu d’évènements chimériques et frivoles dont la lecture était dangereuse pour le goût et les mœurs (…) j’étais devenu spectateur d’une multitude d’incidents, je sentais que j’avais acquis de l’expérience ».

De plus, la morale ressort souvent en faisant contraste avec le caractère des personnages de roman : dans l’Etranger, Meursault emploie la tricherie, le mensonge et montre une société hypocrite et immorale.

Nous voyons aussi dans le roman visionnaire qu’est 1984 que la société est montrée comme lancé dans une vague guidée par le progrès qui pourrait nuire à son développement avec la propagande, le contrôle des idées de masse et aussi par l’abus de pouvoir de la plus haute classe sociale. Enfin, un personnage faible peu faire ressortir la vision de l’auteur, sa volonté d’introduire des éléments autobiographique : « Madame Bovary c’est moi » disait Flaubert.

La voix de l’auteur se fait d’ailleurs souvent entendre.

Dans les Souffrances du jeune Werther de Goethe par exemple ou dans Voyage au bout du monde dans lequel Céline par de sa propre expérience.

Aussi, dans Les Faux monnayeurs, Edouard semble être le double de Gide, l’auteur : « Mais dès qu’il faut les vêtir, (…) leur inventer des parents, une famille, des amis, je plie boutique. Je vois chacun de mes héros (…), orphelin, fils unique, célibataire et sans enfants ». Pour conclure, la création d’un personnage faible, naïf, en décalage avec son temps, dépassé par les évènements, victime de ses propres sentiments a un réel intérêt pour l’auteur.

Celui -ci veut toucher le lecteur, donc lui plaire, tout en cherchant à démontrer et faire ressortir les vices de la société, et même parfois se faire entendre dans le cadre d’éléments autobiographiques.

Comment se fait cette représentation de l’antihéros peut -elle changer au cours d’un récit, par exemple dans un récit d’éducation ?. »

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