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Oh je fus comme fou de Victor Hugo

Publié le 03/01/2013

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fou
Oh ! je fus comme fou..., Victor HUGO Victor HUGO (1802-1885), célèbre écrivain et poète est considéré comme l'une des plus importantes figure du XIX siècle. Mais en 1843, sa fille Léopoldine meurt d'une noyade. Il ecrira par la suite « Les Contemplations « (1855) d'où est tiré le poème « Oh ! je fus comme fou«. Il y décrit sa réaction et ses sentiments face à la perte de sa fille. Il s'agira de montrer l'évolution des sentiments, de l'état de Victor HUGO : de la douleur à la folie en passant par le déni de la réalité des choses. Nous montrerons tout d'abord que l'auteur exprime une douleur forte qui le mène dans une phase de refus, de déni, pour ensuite étudier comment le poète sombre progressivement dans un état de détresse délirante et repondrons a la question suivante : Quelle place occupe la folie dans ce poeme ? Victor HUGO trouve dans l'écriture de ce poème un moyen d'exprimer sa douleur suite à la mort de Léopoldine. Nous montrerons que le poète expose sa souffrance et cherche à provoquer chez le lecteur un élan de compassion pour ensuite réagir, réfléchir à la question et finalement rester dans l'inacceptation de la réalité des choses. D'abord, la première partie du poème illustre le tourment, la confusion et la tristesse de Victor HUGO par l'utilisation d'un champ lexical de la souffrance (« pleurai «, « amèrement «, « souffert «, « souffrance «, « malheurs «, « désespoir «). Au vers 3, il attache une part de responsa...
fou

« d’hallucination auditive et visuelle.

Puis on observe un saut de ligne, entre les vers 16 et 17, qui sépare le début du poème du quatres vers final.

Ce procédé stylistique marque une coupure avec la réalité, cette coupure est d’ailleurs accentuée par un passage au discours direct et au système du présent (« elle vient », « elle est » présent simple ; « j’ai dit », « a parlé » passé composé ; « Tenez », « laissez-moi » présent de l’impératif) alors que presque tout le reste du texte est écrit au système du passé.

La forte ponctuation, les phrases exclamatives et les coupures irrégulières de ces 4 derniers vers donnent un rythme saccadé au texte illustrant la forte émotion à laquelle V.H.

est soumis.

Dans ces derniers vers, le locuteur essaye de convaincre le lecteur de la présence de sa fille dans la maison, il s’adresse directement au lecteur, qui ne partage pas son hallucination et donc sa vision des choses, et tente de le persuader : « Tenez ! voici le bruit […] », « Attendez ! elle vient ! », « Car elle est […] dans la maison ».

Les deux derniers mots « sans doute » montre bien que V.H hallucine, imaginant sa fille Léopoldine vivante dans la maison.

On a donc bien montré que ce poème était un moyen, pour V.H.

d’exprimer sa douleur suite a la mort de sa fille.

Une souffrance qui débouche dans une phase de déni et de détresse hallucinatoire illustrant en quelque sorte le titre du poème « Oh ! Je fus comme fou… ».

Finalement, l’écriture de ce poème est un moyen pour V.HUGO de supporter le décès de sa fille.

V.HUGO rend vie à Léopoldine grâce aux poèmes parlant d’elle qu’il a écrit (Demain, des l'aube).

On peut même penser que la simple lecture du poème immortalise sa fille: Léopoldine. Dans ce poeme la douleur semble si violente qu'elle semble pousser Hugo a refuser et nier la réalité des choses.

Apres une description pathetique de sa souffrance il cherche a faire naitre un sentiment de compassion chez le lecteur pour finalement refuser d'accepter la realiter.

L’écriture de ce poème est un moyen pour V.HUGO de supporter le décès de sa fille et rend vie à Léopoldine grâce aux poèmes parlant d’elle qu’il a écrit (exemple de Demain, des l'aube).

On peut même penser que la simple lecture du poème immortalise sa fille: Léopoldine tel est la magie du poeme.. »

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