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Paul Valéry écrit dans ses Cahiers : « Mon idée la plus intime est de ne pouvoir être celui que je suis. Je ne puis me reconnaitre dans une figure finie. »

Publié le 30/04/2021

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Durant les années 1920, de nombreux écrivains de la littérature moderne créent une rupture du réalisme avec pour objectif de créer des personnages qui paraissent réels. C’est le cas de Virginia Woolf dans Mrs Dalloway en 1925, récit dans lequel on suit une journée du personnage principal, Mrs Dalloway, à Londres. Dans le cas de l’autre auteur étudié, Pirandello, quant à lui interroge sur l’absence de vérité stable et donc d’une connaissance de soi. C’est ainsi que le personnage principal de son œuvre Un, Personne et cent mille, Moscarda, qui ne pensait être un, se découvre cent mille pour les autres et enfin personne pour lui-même (d’où le choix du titre de l’œuvre). Pour faire un lien avec ces deux autres, et au sujet donné, Paul Valéry écrit dans ses Cahiers : « Mon idée la plus intime est de ne pouvoir être celui que je suis. Je ne puis me reconnaitre dans une figure finie. » ce qui correspond au fait que si un être ne peut plus se reconnaitre dans une forme extérieure, la forme romanesque ne pourra plus la représenter. En effet, le propre de l’humain c’est d’être conscient : il détient donc sa propre réalité et peut la juger lui-même

« nous rendre compte que ce nom perd peu à peu de sa valeur identitaire et devient un nom commun : (p) « .

Il découvre également qu’on le nomme Gengé, notamment par sa femme : (p21) « -Tu as entendu Gengé 1 , ce que disait hier […] affaire urgente.

1 : De Vitangelo, qui par malheur est mon prénom, ma femme avait tire2 ce diminutif, et m’appelait ainsi, non sans raison, comme on le verra.

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