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PEISSON Édouard : sa vie et son oeuvre

Publié le 27/11/2018

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PEISSON Édouard (1896-1963). Né à Marseille, Edouard Peisson a commencé sa carrière dans la marine marchande : il naviguera avec le grade de capitaine, pour le compte de la Compagnie générale transatlantique, de 1914 à 1923. C’est de cette expérience qu’il tirera la substance même de ses romans lorsqu’il devra renoncer à sa carrière de marin en 1925. Il sera, pendant quelque temps, employé comme rédacteur à la préfecture des Bouches-du-Rhône, mais, rapidement, la publication de ses œuvres lui assurera l’indépendance nécessaire; et, depuis 1929 — année où il fait paraître son premier recueil de nouvelles — jusqu’à sa mort, il écrira une trentaine d’ouvrages, romans ou monographies consacrées à des marins ou à des explorateurs : Parti de Liver-pool (1932), Gens de mer (1934), le Pilote (1937), l’Ai-

gle de mer (1941), Pôles, biographie d’Amundsen (1952), etc. Il recevra, en 1930, le prix des Vikings pour le Courrier de la mer Blanche et, en 1940, le grand prix du Roman de l’Académie française pour le Voyage d’Edgar.

 

Edouard Peisson appartient à une lignée d’écrivains relativement abondante depuis l’apparition de la civilisation industrielle au xixe siècle : celle des romanciers de l’aventure humaine, chantres et témoins de la conquête de l’univers à laquelle l’homme peut se livrer depuis qu’il en a les moyens matériels (en l’occurrence, d’immenses navires). 

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)GENS DE MER de Peisson.

Roman de l'écrivain français Édouard Peisson (né en 1896), publié en 1934.

Ce livre, c'est la poésie et le drame quotidien de la mer et de la vie des marins.

Édouard Peisson co11naît par expérience la mer, ses secrets et ses pièges.

En 1914, par vocation, car rien dans ses études ne le prédisposait à la carrière de marin, il s'embarque comme pilotin et parcourt l'Atlantique Nord.

Nul mieux que lui ne pouvait décrire ces héros de la mer, car il fut l'un d'eux et partagea durant de longues années, leurs joies et leurs tourments, leur nostalgie et leurs luttes.

Le jeune capitaine Nau, image même du marin idéal, accepte, non sans scrupule, de prendre le commande1nent fort convoité du Pétrel.

La riva­ lité q11i divise le capitaine Nau et son second, Balam, disparaît devant la grande solitude de l'océan, le vent plus âpre, plus froid, la lumière polaire, les aiguilles de glaces.

La mer peu à peu déroule ses abîmes et pousse le Pétrel vers la tourmente.

Commence alors une lutte vaine mais grandiose : redresser le navire malgré les creux de houle, éviter la rude Inuraille de vagues soutenue par un souffl.e diabolique, devi11er les icebergs à la dérive, continuer le travail sur le pont malgré le risque d'être enlevé par une lame, lancer des fusées.

La tourmente est la plus forte.

Des S.

O.S.

sont lancés.

Des navires se mettent en route, mais le capitaine Nau doit donner l'ordre d'abattre les mâts; gestes de désespoir.

Il faut abandonner le Pétrel.

- La langue simple, haletante, de Peisson s'identifie avec son objet.

L'une des grandes qualités des romans de l'auteur est l'authenticité du témoi­ gnage et la notation scrupuleuse des événements, ce qui fait participer directement le lecteur aux aventures dont l'écrivain compose le récit.. »

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