Pensez-vous que l'on doive ou non accorder de l'importance à son apparence ? Vous examinerez les deux points de vue dans une argumentation illustrée d'exemples précis.
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
Nous vivons dans une société qui attache beaucoup de crédit à l'apparence et qui a tendance à juger un individu sur sa mine. L'importance de la mode dans nos vies atteste ce souci du vêtement et de la parure, tout comme la place du sport dans notre quotidien montre le prestige d'un beau corps bien musclé aux yeux de chacun.
Cependant, il ne s'agit pas d'un phénomène purement contemporain : les tombeaux des rois égyptiens, remplis de vêtements, de bijoux d'apparat et d'onguents ne montrent-ils pas que ce souci de l'apparence est millénaire et qu'il répond chez l'homme à l'éternel besoin de plaire et de se plaire ?
Liens utiles
- Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit dans ses Propos sur l'esthétique, en 1949 : « Ce que dit l'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience et à vos lectures.
- En 1865, dans la préface à son roman Une vieille maîtresse, Barbey d'Aurevilly écrit : « La moralité de l'artiste est dans la force et dans la vérité de sa peinture. En peignant la réalité, en lui infiltrant, en lui insufflant la vie, il a été assez moral : il a été vrai. Vérité ne peut jamais être péché ou crime ». En appuyant votre argumentation sur des exemples précis empruntés notamment à la littérature, vous analyserez et apprécierez ce point de vue. ?
- Pensez-vous comme André Malraux que la vie privée des grands créateurs n'est qu'un « misérable tas de petits secrets » dont le lecteur n'a guère besoin, ou croyez-vous au contraire qu'une telle connaissance contribue précieusement à la bonne intelligence d'une oeuvre ? Vous illustrerez votre argumentation d'exemples précis, soigneusement analysés.
- Roger Martin du Gard, répondant à un de ses admirateurs qui lui demandait de le guider dans ses lectures, écrit : « Les lectures, comme les voyages, les promenades et les repas, ne prennent leur valeur que par le besoin qu'on en a. Tel livre que j'ai rejeté il y a un an sans pouvoir le finir, me bouleverse aujourd'hui... Lisez le livre qui vous sollicite, et n'hésitez pas à le rejeter si vous ne l'assimilez pas sans effort. Le moins de contrainte possible en ces matières ! » (Correspon
- Pensez-vous, comme l'ouvrier américain, que « le travail c'est tout simplement ce qui commande toute notre vie » ? Vous justifierez votre point de vue en vous appuyant sur des exemples précis.