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Phèdre acte v scène 6 - Racine (commentaire)

Publié le 06/10/2018

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racine

Hyppolite, par sa souffrance, met en place le mécanisme de la pitié : phénomène de catarcisse. Il meurt en héros et retrouve ainsi son statut de demi-dieu. Le monstre venu de la mer représente Neptune, Hyppolite lutte donc contre un Dieu. Il est le seul à rester pour combattre le monstre puisque tous ses soldats se sont enfuient : « dans le temple voisin chacun cherche un asile ». Cela montre qu'Hyppolite est un véritable héros. Cette scène nous rend proche d'Hyppolite : il est loyal, il reste entier et représente la pureté, l'innocence.

 

On a le champ lexical de la douleur « plaie », « douloureux

 

», « sang », « dépouilles sanglantes ». Hyppolite souffre et son agonie le rend plus proche de nous, il contribue à rendre sa loyauté, sa pureté. On a aussi

 

le champ lexical du sang qui soutient cette idée : « plaie »,

 

« sang », « sanglante », « mourant », « défiguré ». On peut aussi relever des expansions du nom : « l'intrépide Hyppolite », « digne fils d'un héros ». De plus, le champ lexical du courage pour Hyppolite renforce son agonie: « lui seul », « héros », « digne », ainsi que celui de la douleur du monstre

 

: « rage », « douleur », « bondissant », « tomber en mugissant », « se roule » : le monstre blessé, confirme le statut de héros d'Hyppolite. Sa défaite n'est pas de son entière responsabilité. Sans ses chevaux qui se sont affolés,

racine

« victoire.

Si elle ne s’était pas sentie coupable, elle aurait pu continuer sa vie heureuse aux côtés de Thésée. Après avoir étudié l’organisation du récit, nous allons maintenant voir la description du monstre. Dans cet extrait, on a tout d’abord une personnification des éléments : « le ciel avec horreur voit », « la Terre s’en émeut », « l’air en est infecté », « le flot qui l’apporta recule épouvanté ».

Cela montre à quel point le monstre est monstrueux, les éléments eux-mêmes en ont peur et reculent de frayeur.

On a ensuite des procédés de substitution « indomptable taureau », « dragon impétueux ».

Cela permet d’appuyer la description du monstre, et qu’il paraisse encore plus effrayant.

Il y a des expansions du nom : « son front large est armé de cornes menaçantes », « tout son corps est couvert d’écailles jaunissantes », « ses longs mugissements font trembler le rivage ».

Ces éléments participent également à la description du monstre et le rendant encore plus effrayant.

De plus, le monstre est aidé par les Dieux.

On a un contraste entre Hyppolite et le monstre : Hyppolite est seul et le monstre est grand, fort et aidé par les Dieux.

On a des éléments qui renvoient à la description du monstre dans tout le texte.

On a une notion de diérèse : « impétueux », « tortueux », cela insiste sur la monstruosité : le monstre est tellement grand, fort, effrayant, que le combat d’Hyppolite est d’autant plus glorieux. Après avoir étudié la description du monstre, nous allons maintenant voir le statut de héros d’Hyppolite. Hyppolite, par sa souffrance, met en place le mécanisme de la pitié : phénomène de catarcisse.

Il meurt en héros et retrouve ainsi son statut de demi-dieu.

Le monstre venu de la mer représente Neptune, Hyppolite lutte donc contre un Dieu.

Il est le seul à rester pour combattre le monstre puisque tous ses soldats se sont enfuient : « dans le temple voisin chacun cherche un asile ».

Cela montre qu’Hyppolite est un véritable héros.

Cette scène nous rend proche d’Hyppolite : il est loyal, il reste entier et représente la pureté, l’innocence. On a le champ lexical de la douleur « plaie », « douloureux », « sang », « dépouilles sanglantes ».

Hyppolite souffre et son agonie le rend plus proche de nous, il contribue à rendre sa loyauté, sa pureté.

On a aussi le champ lexical du sang qui soutient cette idée : « plaie », « sang », « sanglante », « mourant », « défiguré ».

On peut aussi relever des expansions du nom : « l’intrépide Hyppolite », « digne fils d’un héros ».

De plus, le champ lexical du courage pour Hyppolite renforce son agonie: « lui seul », « héros », « digne », ainsi que celui de la douleur du monstre : « rage », « douleur », « bondissant », « tomber en mugissant », « se roule » : le monstre blessé, confirme le statut de héros d’Hyppolite.

Sa défaite n’est pas de son entière responsabilité.

Sans ses chevaux qui se sont affolés, Hyppolite aurait sûrement gagné contre le monstre : « ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix ».

Sa mort, enfin, et ses dernières paroles montrent qu’il est pur et représente 2. »

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