Pourquoi non pas la littérature poétique, mais au contraire celle de l'idée s'établit elle continuellement ?
Publié le 16/12/2012
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Pendant les débuts de la Renaissance, aux temps de Ronsard (..), la littérature française avait l’air de s’établir dans la voie poétique, mais en effet, c’est la littérature d’idée qui prit le relai. La question que l’on se pose est la suivante : Pourquoi non pas la littérature poétique, mais au contraire celle de l’idée s’établit elle continuellement ? Dans un premier temps, nous allons nous concentrer sur les écrivains de la littérature poétique puis dans un deuxième temps, les comparer avec les auteurs de la littérature d’idée. Dans la littérature poétique du XV, des écrivains comme Ronsard ou Agrippa d’Aubigné, ont des préoccupations humanistes, comme Ronsard dans « discours des misères de ce temps « et tout aussi des préoccupations sociales, comme Agrippa dans « les tragiques «. Néanmoins, ils « embellissent « leurs descriptions par leurs façons d’écrire c.à.d : rimes et mots, qui enlèvent à la situation un peu de leur tragique. La préoccupation sociale, est existante dan...
«
« pantagruélisme » définit quelqu'un qui reste fidèle à sa nature.
Dans la littérature d'idée, c'est Montaigne qui jouera un rôle des plus grands.
Dans les « essais »
Montaigne, décrit tout comme Rabelais, la guerre des religions, mais son but à lui est de convaincre, de
persuader le lecteur de la cruauté des actions.
Il ne décrit pas seulement une scène mais s'y situe et il est là
aussi une des choses qui capte l'attention du lecteur.
Montaigne, au contraire de Rabelais, n'est pas un
humaniste enthousiaste comme Rabelais, lui il doute de la nature humaine, de la force humaine.
Il conseille
« d'éduquer l'homme » pour que celui-ci réussie mieux.
Voltaire XVII s, grand philosophe, nous montre lui aussi un aspect tout à fait différent.
Il écrit un texte dans
lequel tout le monde est traité également.
Il n'y a ni injustice ni punition.
Voltaire nous fait part lui aussi d'une
cité fantastique/ imaginaire.
Où la raison règne.
« ils sautèrent au cou de Sa Majesté » ce qui dans les temps
réels aurait été puni par la peine de mort, est dans le texte de Voltaire remercié par un dîner.
Dans ses textes il
n'y a plus aucune trace de poésie, c'est une nouvelle façon d'écrire.
« Candide ».
Il occupe encore de nos jours
une place particulière dans la mémoire collective française.
Il cherche par ses textes de rendre service a la
recherche de la vérité, justice et liberté de pensée tout comme Rousseau.
Rousseau veut nous montrer l'importance de la citoyenneté, il nous en fait part dans « discours sur l'origine et
les fondements de l'inégalité parmi les hommes ».
Il ne cherche pas a « embellir » comme Ronsard, mais nous
confronte directement avec l'inégalité multiple présente.
Rousseau croît que l'être humain est bon, il se dresse
contre l'inégalité sociale, éducationnelle et autres, il veut nous faire comprendre qu'il est possible de changer.
Ce qui fait de lui également un grand humaniste.
Montesquieu lui aussi, tout comme Voltaire et Rousseau, veut nous montrer qu'uniquement le « bon » a une
chance de survivre, qu'il n'est pas nécessaire de faire la guerre.
Qu'une vie simple est la meilleure.
Il est contre
l'injustice des peuples et dans la « lettre XII » nous fait lui aussi part d'un monde meilleur où règne la justice.
Lui aussi est un humaniste qui s'occupe surtout de la distribution de pouvoir.
Il a un esprit libéral et proclame
la liberté personnelle.
Qu'homme et femme puissent prendre leurs propres décisions, il est 'un des premiers à
valoriser la liberté der individus.
Le régime libéralisé se réclame de nos jours de Montesquieu.
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