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Que voulait dire Lamartine quand, en 1837, il écrivait à Félix Guillemardet : Jeune, j'ai partagé le délire et la faute, J'ai crié ma misère, hélas, à voix trop haute; Mon âme s'est brisée avec son propre cri ! Puis mon coeur, insensible à ses propres misères, S'est élargi plus tard aux douleurs de mes frères... Le repentir du poète vous semble-t-il justifié ?

Publié le 06/05/2011

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lamartine

Explication. La Lettre à M. Félix Guillemardet (1837) retrace l'évolution de Lamartine depuis les Premières Méditations. Les trois premiers vers font allusion au lyrisme personnel des Méditations et le condamnent; les deux autres, qui appartiennent à la strophe suivante, expriment la nouvelle inspiration du poète, devenu écrivain social, compatissant aux maux de l'humanité. D'autres passages précisent ce point de vue, en particulier la strophe 2 :

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