Devoir de Philosophie

redaction guerre

Publié le 29/05/2025

Extrait du document

« Devoir maison de Français Pour ce devoir, j’ai choisi le thème de la guerre car se sont des événements malheureux qui se répètent dans l’Histoire avec des conséquences dramatiques que nous rappellent de nombreux témoignages.

Ce thème peut être montré de deux manières : par un blâme ou dans certains cas par une éloge de la guerre.

Ainsi, j’ai choisi trois textes de trois auteurs différents mais qui blâment tous la guerre. Le premier texte est une lettre du soldat Charles Guinant datant de la Première Guerre Mondiale. Le second texte est un extrait de « Je ne peux pas oublier la guerre » de Jean Giono qui parle aussi de la Première Guerre Mondiale. Le troisième texte est le poème « Bêtise de guerre » de Victor Hugo datant de 1872. 1- Dernière lettre du soldat Charles Guinant, 1916 Verdun, Le 18 mars 1916, Ma chérie, Je t’écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre.

S’il te plaît, ne pleure pas, sois forte.

Le dernier assaut m’a coûté mon pied gauche et ma blessure s’est infectée.

Les médecins disent qu’il ne me reste que quelques jours à vivre.

Quand cette lettre te parviendra, je serai peut-être déjà mort. Je vais te raconter comment j’ai été blessé.

Il y a trois jours, nos généraux nous ont ordonné d’attaquer.

Ce fut une boucherie absolument inutile.

Au début, nous étions vingt mille.

Après avoir passé les barbelés, nous n’étions plus que quinze mille environ.

C’est à ce moment-là que je fus touché.

Un obus tomba pas très loin de moi et un morceau m’arracha le pied gauche.

Je perdis connaissance et je ne me réveillai qu’un jour plus tard, dans une tente d’infirmerie.

Plus tard, j’appris que parmi les vingt mille soldats qui étaient partis à l’assaut, seuls cinq mille avaient pu survivre grâce à un repli demandé par le Général Pétain. Dans ta dernière lettre, tu m’as dit que tu étais enceinte depuis ma permission d’il y a deux mois. Quand notre enfant naîtra, tu lui diras que son père est mort en héros pour la France.

Et surtout, fais en sorte à ce qu’il n’aille jamais dans l’armée pour qu’il ne meure pas bêtement comme moi. Je t’aime, j’espère qu’on se reverra dans un autre monde, je te remercie pour tous les merveilleux moments que tu m’as fait passer, je t’aimerai toujours. Adieu. Soldat Charles Guinant. RÉSUMÉ : Dans cette lettre écrite par le soldat Charles Guinant le 18 mars 1916, le soldat annonce sereinement et avec franchise à sa femme enceinte qu’il ne reviendra pas de la guerre.

Il dit qu’il s’est blessé lors de la bataille de Verdun et que sa blessure s’est infectée, le condamnant à mort.

Ainsi, le thème de cette lettre est la guerre mais aussi la mort et l’injustice car ce soldat est une victime de la guerre.

Même si le but premier de ce soldat en écrivant sa lettre était d’annoncer sa mort prochaine a sa femme(car c’est une lettre d’amour), il en reste un témoignage émouvant sur les conséquences dramatiques de la guerre.

Ainsi ce soldat dénonce la stupidité de la guerre.

En effet, il trouve que la guerre est une « boucherie absolument inutile » (L.8 ), et il demande à sa femme que leur enfant n’aille jamais dans l’armée pour qu’il ne meurt pas « bêtement » comme lui à la guerre.(L.16.). 2- Je ne peux pas oublier la guerre, Jean Giono, 1934 Je ne peux pas oublier la guerre.

Je le voudrais.

Je passe des fois deux jours ou trois sans y penser et brusquement, je la revois, je la sens, je l’entends, je la subis encore.

Et j’ai peur....

Vingt ans ont passé.

Et depuis vingt ans, malgré la vie, les douleurs et les bonheurs, je ne me suis pas lavé de la guerre.

L’horreur de ces quatre ans est toujours en moi.

Je porte la marque.

Tous les survivants portent la marquent.

J’ai été soldat de deuxième classe dans l’infanterie pendant quatre ans, dans des régiments de montagnards.

Avec M.

V., qui était mon capitaine, nous sommes à peu prés les seuls survivants de la 6ème compagnie.

Nous avons fait les Eparges, Verdun-Vaux,.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles