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Salon de 46 - Baudelaire

Publié le 03/01/2024

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« - - - - Aux bourgeois : o Défense de l’art aux bourgeois : ils sont la force de la cité et doivent défendre art, participerait au sentiment, à l’équilibre de leur âme et donc via leur force à celui de la société o Certains savants, certains riches o Besoin de science et de sentiment o Richesse participe également à art par ouvertures musées et collections ? o Leur dédie ouvrage A quoi bon la critique ? o Baudelaire prend parti pour une critique subjective et non pas impartiale, scientifique, inexpressive, soit pour une critique qui engage (notamment perception) o Artiste doit avoir tempérament : individualité (pas imitateur) o Subjectivité de l’art : ce qui importe ? Contre critique froide ? art froid ? o Critique doit être passionnée Qu’est-ce que le romantisme ? o Romantisme recherché mais pas trouvé, certains se sont intéressés au choix des sujets mais pas au tempérament nécessaire, d’autres ont seulement cherché à refléter le catholicisme dans leurs œuvres o Romantique ne peut regarder systématiquement le passé : avenir ? o « Le romantisme n’est précisément ni dans le choix des sujets ni dans la vérité exacte, mais dans la manière de sentir.

» o A chercher en dedans et non en-dehors o Romantisme comme expression de l’idéal, moment de sensibilité, conforme au moment où il apparaît o Connaître la nature de l’homme o Art moderne : intimité, spiritualité, couleur, aspiration vers l’infini exprimées par tous les moyens possibles des arts o Importance de la couleur : désigne donc Rembrandt comme harmoniste – au-delà de coloriste – et comme capable de rendre nos sentiments et rêves avec couleur appropriée : romantisme et son idéal ? De la couleur o Importance couleur et nuances de tons, contraste, harmonie : mélodie et contrepoint o Couleur comme accord de deux tons o Tons doivent dans l’idéal se fondre naturellement o Pour nature, forme et couleur sont un : affinités chimiques = raison pour laquelle la nature ne peut pas commettre de fautes dans arrangement des tons // vrai coloriste o Mélodie : unité dans la couleur ou couleur générale de l’œuvre qui a une conclusion, soit produit un effet général : ce dont manquent jeunes coloristes o Si un tableau est mélodieux : sens se dégage o o - Couleur de l’artiste vient de tempérament Baudelaire revient sur problème de la couleur et du dessin et le résout à sa manière : établit les pouvoirs émotionnels et expressifs de l’un et de l’autre : dessinateur cherche le contour, le coloristes les masses lumineuses en mouvement, l’un est philosophe, l’autre poète épique, l’un est raison, l’autre passion Eugène Delacroix : o Le romantisme et la couleur le conduisent à D o Chef de l’école moderne : place dans romantisme o Imagination poétique qu’il rapproche de celle de l’écrivain et imagination de l’art : jette des figures qu’il plie à sa volonté o Livre des extraits du Salon de MM.

Thiers o Génie qui s’est révélé de plus en plus et dont il retrace progression / bio depuis Dante et Virgile o Véritable bouleversement autour de ce tableau : autant de réactions positives que négatives, fait beaucoup de bruit, Guérin ne regarde tableau de son jeune élève que pour le bruit causé, Géricault le complimente, Gérard lui-même complimente ensuite D en le désignant de peintre révélé o Dédain académique : on lui a demandé de modifier sa manière : refus de D = sevré pendant 7 ans de tout travaux o Importance de son voyage au Maroc o Déplore injustice critique envers E.D, critique a idée de turbulence, de désordre et ne voit pas génie ? o Déplore aussi analogie V.H et D : rapprochement de deux types d’art distincts, E.D correspond à définition romantisme de B et non V.H o Désigne V.H comme davantage travailleur que créateur et E.D comme créateur o Modération du premier contre passion du second (froideur/couleur) o D : art du tempérament : tableau doit avant tout reproduire la pensée intime de l’artiste o Un tableau de Delacroix procède su souvenir et parle surtout au souvenir : laisse impression profonde dont intensité s’accroît avec distance o Sacrifice du détail dans l’ensemble, originalité insaisissable, ne pas sacrifier vitalité de la pensée par fatigue d’une exécution plus nette o Distingue trois types de dessin desquels D appartient au troisième :  Exacts : incorrect à force de réalité, saugrenu  Physionomiques : dessin naturaliste, mais idéalisé  Imaginé : plus noble et étrange, représente une autre nature, néglige alors nature, analogue à l’esprit et au tempérament de l’auteur o Qualité du dessin chez D : vérité du mouvement o Peintre universel : sait faire de tout, mélange admirable de science, peintre complet et aussi de naïveté : homme complet o - - Seul qui sait peindre religion : peintre qui connaît douleur // religion de la douleur o E.D a fait des décorations et a su dépassé problème : trouver unité dans l’aspect et dans la couleur o Revient sur tableau D&V en citant extrait où les deux rencontres poètes de l’antiquité : selon lui, ED rend donc ce récit par peinture o D&V qualifié de chef-d’œuvre o Passe ensuite à description des œuvres présentés au Salon de 46 : L’Enlèvement de Rébecca, Adieux de Roméo et Juliette, Marguerite à l’église, Un lion  1) parfaite ordonnance de tons, absence de vide  2) attitude insolite, pas de baiser, mais tête en arrière comme chats heureux d’être caressés, paysage romantique qui complète  3) charmant tableau de genre par lequel il semble expliquer au public ses lithographies amèrement critiquées  4) aquarelle, beauté dessin et attitude, bonhomie o Autre qualité de D : mélancolie, peintre de la douleur humaine, mystère douloureux, doué pour exprimer douleur morale o Importance de sa grandeur : maîtrise douleur, passion et geste o Fini par quelques mots sur élèves de D qui n’atteignent pas idéal : leur couleur ne vise qu’au pittoresque et à l’effet, bien qu’ils aient pris du talent de D Des sujets amoureux et de M.Tassaert o Tableaux qui représentent sentiment le plus important mais souvent si mal imité ou si sottement calomnié, plaisir de le voir représenté et colère de le voir mal représenté o Se plairait à imaginer musée de l’amour où échantillons représenteraient toutes les formes de sentiment de tendresse à débauche : se prévient des critiques moralistes en disant qu’il s’aura garder les justes mesures o Référence à chasteté effarouchée du lecteur o Englobe dans sujets amoureux tous c qui traite spécialement de l’amour ou respire amour, fût-ce un portrait o Tous les artistes s’appliquent à ce grand sujet ou l’ont fait o Défaut : manquent souvent de naïveté et sincérité o Finit sur désignation de deux tableaux de M.

Tassaert, qu’il regrette de ne pas avoir assez abordé l’an passé, et dont il désigne talent dans représentation du sujet : Erigone et Le Marchand d’esclaves De quelques coloristes : o Défend talent de M.

Catlin, américain, que la critique a d’abord dédaigné o Rappelle sa protestation similaire l’an passé au sujet de M.

Achille Devéria qui a de nouveau, selon lui, brillé au présent Salon o Evoque aussi esprit excellent de M.

Boissard dont débuts furent aussi pleins de promesse o M.

Debon qualifié de franc et vrai peinture o - M.

Duveau : ignore s’il peut devenir franc coloriste, mais prémices le font espérer, dénote toutefois ton un peu trop uniforme qui choque d’abord l’œil o La Charité de Laemlein : charmante femme, sentiment de la bonne couleur, mais chinois prend trop de place : retient souvenir o Decamps : occupe despotiquement curiosité du public et cela légitimement, dessin d’homme d’esprit presque caricaturiste, arrive à représenter nature des figures par quelques traits, merveilleuse qualité d’analyse, importance de sa couleur, paysagiste aussi du plus grand mérite, importance lumière et soleil, tableaux pleins de poésie, intimité du détail contrairement à D  Tableaux ici présentés l’ont déçu : ne sautent plus aux yeux, n’a pas su faire la pluie, mais ne veut pas s’étaler : se console avec Decamps qui ornent les galeries o M.

Penguilly-L’Haridon : tableaux tous d’une bonne facture, détails sur son Pierrot présente à l’assemblée ses compagnons Arlequin et Polichinelle dont il regrette seulement qu’il n’ait pas pris le type de Deburau qui est le vrai pierrot actuel, celui de l’histoire moderne o M.

Manzoni :  La Rixe des mendiants : tableau qui donne première, puis impressions successives et laisse souvenir durable, férocité et brutalité appropriées au sujet, rappelle violentes ébauches de Goya  Assassinat nocturne : aspect moins étrange, cachet singulier de cette scène d’épouvante o M.

Villa-Amil : a peint salle du trône de Madrid, grande habilité dans ordonnance et couleur générale de cette peinture décorative, défaut dans représentation plafond qui s’apparente à ciel véritable o MM.

Wattier et Pérèse : toujours des sujets semblables, dames en costumes anciens dans parcs, mais Pérèse surpasse W par invention et bonhomie o L’école Couture a trop donné cette année .... »

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