Texte de Kant, extrait d’”Idée d’une histoire universelle au point cosmopolitique”

« 14/11/2022 Dans ce texte de Kant, extrait d’”Idée d’une histoire universelle au point cosmopolitique”, il est question de la nécessité d’une législation pour une société. Philosophe des Lumières et pacifiste, il cherche à démontrer que la guerre et la violence sont des moyens mis en œuvre par la nature pour que l’homme soit contraint de créer une société en légiférant.

Le problème auquel l’auteur entend répondre est le suivant : Comment les guerres peuvent finalement contribuer à l’instauration d’une paix durable ? Comment les échecs conduisent à la paix ? La fin de la nature ne peut être réalisée de manière à mettre fin à la limitation réciproque de la liberté que les individus s’infligent les uns aux autres, ils s’enlèvent mutuellement de l’espace, limitent et nuisent à la liberté de l’autre.

Afin d’ouvrir la voie à la réalisation des fins humaines, il est nécessaire que l’Etat soit structuré avec un pouvoir légal et une constitution.

Le problème est de savoir comment on interprète l’état de nature et comment l’état social permet de minimiser les conflits et les guerres.

Selon Hobbes, l’état de nature est un état de guerre dont il faut échapper en créant un Etat, l’homme a donc besoin d’une autorité législative et judiciaire pour apaiser tous les conflits pouvant surgir et de cela assurer les conflits et la sécurité des citoyens.

Par ailleurs, Rousseau pense différemment, il émet le fait que la guerre est un concept social et non un état de naturel.

Selon lui, l’homme est plutôt bon de nature et que c’est donc la société qui le change.

Kant pense tout autrement de Rousseau, il rejoint l’idée de Hobbes et de Freud ; l’idée qu’il développe dans ce texte extrait d’”une histoire universelle au point de vue cosmopolitique" est que la nature est source d’incompatibilité entre les hommes c’est pourquoi, nous remarquons des conflits dans l’histoire grâce à la répétition de “une fois de plus”.

La masse (le peuple) est formé d’homme, et l’homme a en lui besoin de haine et de destruction, l’homme est alors de nature un animal, il est agressif instinctivement.

Ces pulsions de destructions (thanatos) sont endormies mais peuvent facilement être éveillés, et pour les laisser enfuit, l’homme les nourrit en tuant et en massacrant ses ennemis.

Sous l’effet de la civilisation, l’homme reste forcément une bête sauvage et la culture n’épuisera jamais ces pulsions.

Mais pour changer cet aspect d’homme vivant dans l’état de nature, les hommes se réunissent et décident de former ensemble un seul tout capable de les protéger et de garantir à la fois leur vie et leurs biens.

Ils passent entre eux un contrat par lequel ils acceptent de s’en remettre à une loi commune, à un pouvoir commun qui saura les gouverner. Ils sortent donc de l’état de nature pour entrer dans l’état social.

Kant affirme que l’Etat est “la puissance souveraine”, un pouvoir qui est chargé de faire respecter les lois, et qui permet de régler les relations entre les hommes et de les mettre sur un même pied d’égalité. Page 1 La nature a utilisé les différences des humains pour les obliger à former des Etats civiles capables de mettre un terme aux conflits entre les individus, selon le philosophe, l’humanité est également menacée par les conflits qui opposent les Etats les uns les autres.

La nature “pousse les Etats à faire ce que la.... »